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L’hôpital générale de Yaoundé barre la route au Covid 19

La formation hospitalière qui abrite les personnes porteuses de ce virus se réorganise pour continuer à assurer ses fonctions.

Le premier constat est le port du cache-nez. Toute personne désirant se rendre dans les locaux de l’hôpital général de Yaoundé doit porter un masque de protection. Cette condition remplie, le  vigile vous passe au thermomètre infrarouge.

Votre température vous est communiquée. Vous êtes autorisés à franchir la grille. Etape suivante, il faut se laver les mains au point d’eau aménagé. Quatre lave-mains ont été installés. Mi-journée du mercredi du 08 avril 2020, ce n’est pas la grande affluence dans les services. La salle d’enregistrement est à. moitié pleine. La distanciation est observée.

Les couloirs sont quasi-vides. Seuls quelques personnels médicaux sont rencontrés çà et là. « On observe une faible fréquentation de l’hôpital depuis l’enregistrement des premiers cas de coronavirus au Cameroun. Aussi, le fait d’abriter les malades de Covid-19 décourage plus d’un. Les populations ont peur », justifie un responsable de l’hôpital. « Certains redoutent d’être testés », ironise-t-il.

L’hôpital général de Yaoundé (Hgy) est l’une des formations sanitaires qui prend en charge les personnes infectées par le Covid-19. Depuis la survenue de la pandémie, vingt-sept (27) cas positifs ont été accueillis. Le bâtiment appelé internat leur a été dédié. Celui-ci dispose de 20 chambres dorrt 20 lits. «Dix-sept ont été guéris au terme de leur traitement. Nous avons reçu sept autres cette semaine », précise le professeur Alain Menanga, coordinateur du comité de gestion du Covid-19 à l’Hgy.

Le comité est chargé d’assurer la protection de tous les’ usagers de l’hôpital : les patients, les soignants et les visiteurs. Ledit comité a aussi pour fonction de faire des propositions sur les protocoles de prises en charge. Il se réunit à une fréquence hebdomadaire.

Le rapport issu de la rencontre est transmis à la direction générale. Le coronavirus mobilise certes l’attention, mais les activités habituelles continuent. A notre passage dans les différents services, le personnel soignant est présent, les patients peu nombreux.

Des mesures ont été prises par la direction générale pour la protection des usagers et du personnel. «Depuis le début de la pandémie, ce n’est pas toujours évident mais, l’hôpital essaie de faire avec les petits moyens dont il dispose et le petit soutien de notre tutelle technique qu’est le ministère de la Santé publique dans la prévention et la prise en charge.

Après les mesures gouvernementales, l’hôpital a redoublé d’efforts pour s’arrimer avec rigueur aux prescriptions », révèle le professeur Vincent de Paul Djientcheu, directeur général de l’Hgy.

« Nous avons placé des flacons de gel hydro-alcoolique au mur dans les couloirs pour faciliter la désinfesta-tion. Chaque personnel a un petit flacon de 100 ml et chaque semaine ils sont ravitaillés. La pharmacie s’est mise à la fabrication des lotions hydro-alcooliques, nous avons produit 500 litres la semaine dernière et ce sera encore fait celte semaine de manière à ravitailler en permanence le personnel et les personnes qui en ont besoin », expose-t-il. Il fait aussi savoir que des masques sont distribués en fonction de l’exposition au risque Les personnels qui doivent être en contact avec les malades comme les urgences, la stomatologie, oui une protection adaptée.

Ils reçoitvent des masques plus solides et ont un équipement adapté. Côté usagers, la prise en charge se de roule sans difficultés. « Ma sceui est internée ici depuis deux se maines au service de rhumatolo gie. Elle a des abcès dans la tête selon les radios qui lui ont etc faites.

Elle suit un traitement, k n’ai rien à redire sur la prise eu charge. Le médecin est toujours la à chaque fois que nous le solhm tons », confie Guy. Les visites de.» malades sont régulées. « Chaque patient a droit à un visitent Lorsque le major fait le tour, ilte cueille les noms des personnes at tendues.

Elles sont les seule, admises dans les salles », relate le directeur général. Le fonctionnement de la morgue a également été modifié. Pour une meilleure exécution, le portail menant à ce service est bloqué. Les levées de corps se font avec un nombre reduit de personnes. Une liste maxi male de quinze (15) personnes doit être remise à la guérite au préalable.

Source: Le Jour

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