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Les camerounais ont injecté plus de 75 milliards dans l’emprunt obligataire 2022 du Gabon

Clôturé le 28 octobre 2022 par une mobilisation de 175 milliards de FCFA sur le marché financier de la CEMAC, l’emprunt obligataire « EOG 6,25% NET 2022-2028 » de l’État du Gabon a connu la participation d’investisseurs de divers horizons.

Selon le rapport d’émission consulté par EcoMatin, 53,22% du montant collecté soit 93,1 milliards de FCFA a été fourni par les investisseurs implantées au Gabon. Le Cameroun arrive en 2e position dans la répartition des souscripteurs par pays avec 75,015 milliards de FCFA pourvus soit 42,8%.

Dans la CEMAC, le pays est suivi par le Tchad, le Congo et la RCA avec respectivement 5 milliards, 1,7 milliards et 105 millions de FCFA. Hors Cemac ; les souscripteurs ayant participé à l’opération proviennent également de la France (6,5 millions), des États-Unis (10 millions) et de la Belgique (500 000).

Le dynamisme des investisseurs camerounais se fait ressentir au fil des opérations sur le marché financier régional. Dynamisme qui est plus le fait des banques et compagnies d’assurances plutôt que du grand public. Sur cette opération, la participation des banques représente 75,15% du montant global contre 12% pour les assureurs et 4,7% pour les organismes de retraite. Majoritaires en nombre, les personnes physiques n’ont apporté que 3,26% du montant, soit 5,7 milliards de FCFA. Ce qui traduit le désintérêt manifeste du grand public pour les opérations du marché malgré les rendements intéressants.

La mobilisation des ressources est également le fait des agents placeurs qui collectent auprès des souscripteurs. Sur les 12 ayant participé à l’emprunt du Gabon, Africa Bright Securities, une banque d’affaires basée à Douala arrive en tête avec 74 milliards collectés dont 73 milliards en prise ferme. ESS Bourse pointe à la 2e position avec 51,9 milliards suivi de BGFI Bourse (27,2 milliards) et AFG (20 milliards).

Rappelons que l’enveloppe collectée par le Gabon dans le cadre de cette opération devrait lui permettre de titriser une partie de ses créances bancaires et commerciales (75 milliards) et d’autre part de financer des projets retenus dans le plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise (PAT). Il s’agit d’un plan triennal (2021-2023) à travers lequel le Gabon veut relancer véritablement son économie affaiblie par la crise économique doublée de la crise sanitaire.

Eco Matin

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