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Législatives et municipales de 2020 : le boycott du MRC n’était pas une décision de Maurice Kamto

Au cours d’une sortie médiatique ce weekend, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a dévoilé à l’opinion publique nationale et internationale, les motivations de la non participation de sa formation politique aux dernières consultations électorales du 9 février 2020 et destinées à renouveler les exécutifs locaux au Cameroun. Révélations.

On en sait désormais d’avantage sur cet autre événement politique au sein du Mrc qui aura, courant 2020 et suivant, fait couler beaucoup d’encre et de salive au Cameroun. Pour la première fois depuis l’annonce de la non participation du Mrc au double scrutin législatif et municipal évoqué plus haut, Maurice Kamto, jadis accusé d’égocentrisme par la presse locale après son échec à la présidentielle de 2018 vient de briser le silence. Contrairement à ce qui a été dit le président du MRC a clairement affirmé qu’il n’est pas la personne qui a décidé du boycott de ce scrutin tant rêvé de certains de scs camarades politiques.

Pour Maurice Kamto, la décision du boycott de ce double scrutin avait été prise par le Conseil national du parti et non par sa personne.

« Ce qui s’est passé c’est que nous avons convoqué l’instance la plus compétente de notre parti pour prendre cette décision. Ce n ‘est même pas le directoire qui a pris cette décision. C ‘est une instance qui est entre la convention nationale qui est l’instance suprême du parti et le directoire qui gère le parti au jour le jour. Je dis bien au jour le jour. Peut-être nous n ’avons pas suffisamment communiqué mais nous tenons deux réunions par mois.

Avant nous tenions des réunions hebdomadaires. Mais nous tenons deux réunions pat- mois pour prendre des décisions sur chaque sujet qui engage ou qui interpelle le MRC. Nous avons convoqué le conseil national qui est l’organe, je veux dire on dirait le directoire élargi puisque prennent part au conseil national non seulement les membres du directoire mais les responsables régionaux du parti. Et pour le coup, pour impliquer davantage la hase, nous l’avions élargi aux départementaux. ..Et ilfaut bien comprendre ils étaient dans la salle… » a déclaré Maurice Kamto sur le plateau d’une télévision privée de la place.

Revenant sur les accusations de certains cadres du parti notamment Célestin Djamen démissionnaire depuis peu et Michèle Ndoki qui lui ont fait porter la responsabilité de ce boycott, le candidat à la dernière élection présidentielle au Cameroun se veut sans équivoque : « Demandez si monsieur Djamen qui a invoqué cela était dans la salle. Il n ’y était pas pourtant lui même membre du directoire, il n ’est pas venu à ce Conseil national alors qu’il était dûment invité. Madame Ndoki n’était pas parce qu’elle n ’est pas membre ». Pour Maurice Kamto, ces absences de ces camarades cachaient bien un agenda caché pas du tout favorable à la bonne marche du parti.

Et d’ajouter sur la question de cette décision de boycott que des regrets ne l’ont jamais traversé : « Nous ne regrettons pas la décision. C ’est la décision du Conseil national du MRC et non pas de Maurice Kamto. Je suis le président, je suis le dirigeant du parti. Bon je comprends que par des raccourcis parfois journalistiques, on dise que Kamto a décidé que…»

La sortie de Maurice Kamto survient dans un contexte de brouille successorale au sein de cette formation politique depuis l’annonce de la candidature de Michèle Ndoki au poste de présidente nationale et au lendemain de la rencontre de cette dernière avec le président sortant. Rencontre au cours de laquelle les deux cadres auraient discuté de l’avenir du Mrc face à l’appel de certains cadres invitant les militants de cette formation politique à éviter tout débat sur l’alternance en son sein.

L’Anecdote

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