Le maire de la ville de Yaoundé, Luc Messi Atangana, a récemment publié un communiqué annonçant sa décision de ne plus tolérer les véhicules abandonnés sur les voies publiques de la capitale. Les propriétaires ont été accordés un délai de 10 jours pour enlever leurs véhicules, faute de quoi ces derniers seront saisis et conduits à la casse par les autorités municipales.
Cette pratique, jugée dangereuse par les autorités en charge des transports, est réprimée par la loi, comme le stipule l’article 228 du Code pénal. Les véhicules abandonnés perturbent la circulation et peuvent causer des accidents, ce qui met en danger la vie d’autrui.
Cette initiative n’est pas nouvelle, car par le passé, d’autres autorités locales ont tenté de résoudre ce problème sans grand succès. En son temps, l’ancien délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY), Gilbert Tsimi Evouna, s’était attaqué au problème. Sans véritable grand succès.
Selon l’article 228 du Code pénal, « est puni d’un emprisonnement de trois mois à trois ans et d’une amende de 5 000 à 500 000 FCFA ou de l’une de ces deux peines seulement celui par qui une impudence grave risque de mettre autrui en danger en conduisant, arrêtant ou abandonnant un véhicule sur la voie publique ».