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Le gouvernement se retire de la gestion des fermes semencières au profit du secteur privé

Le ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader) vient de lancer un avis à manifestation pour la cession des fermes semencières aux opérateurs privés. Cette décision du gouvernement vise à redynamiser les fermes semencières par l’accélération de la transformation des fermes, « de multiplication et de diffusion du matériel végétal en véritable pool de production », écrit le Minader. 

L’appel du Minader va donc permettre la pré-qualification des opérateurs privés disposant des capacités techniques, matérielles et financières en vue de la signature des conventions de partenariat avec le Minader conformément à la réglementation en vigueur.

En effet, pour d’accroître la production et la productivité des petites exploitations et de favoriser l’émergence d’unités de production de « seconde génération », le président Camerounais lors du Comice agropastoral d’ Ebolowa annonçait une batterie de mesures pour y parvenir, parmi lesquelles la réhabilitation des fermes semencières.

Paul Biya appelait donc « les différents départements ministériels et services en charge de notre développement rural à se saisir de ces dossiers et à prendre des dispositions pour les mettre en œuvre dans les meilleurs délais possibles », prescrivait le Président.

C’est ainsi que le Minader depuis 2013, procède à la réhabilitation des fermes semencières. La dernière en date est la réhabilitation en 2022  de  la ferme semencière de Bansoa, dans la région de l’Ouest du Cameroun. Le ministère de l’Agriculture, avait reçu à un appui financier de la coopération allemande pour effectuer les travaux.

Cette ferme  devrait servir à l’implémentation du projet pomme de terre sur une superficie de 15 hectares, apprenait-on. Sauf qu’avec ce mécanisme, les opérateurs se plaignaient de la concurrence déloyale et plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs fermé boutique.

Cet appel du ministre vise donc à confier le projet aux secteur privés tout en veillant à l’encadrement de ses opérations. Au regard de la  loi n° 2001/014 du 23 Juillet 2001 relative à l’activité semencière,  l’activité semencière régie par la présente loi et définie à l’article 2 ci-dessus est exercée sous le contrôle de l’Etat. A cet égard, I ‘État précise les normes techniques admises en matière de semences et assure le contrôle de la qualité et la certification des semences.

Eco Matin

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