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Le Gabon souhaite lever 794,5 milliards FCFA auprès des investisseurs de la CEMAC en 2023

Selon le programme prévisionnel des émissions du Gabon sur le marché des titres publics de la Beac, le pays va émettre 794,5 milliards de Fcfa pour le compte de l’exercice 2023. A en croire la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor du Gabon, cette enveloppe est en hausse de 7,9% soit 58,5 milliards de F comparés aux 36 milliards de Fcfa levés en 2022.

Pour mener à bien ces émissions, le Gabon utilisera les instruments financiers connus de tous. Il s’agit des Bons de trésor assimilables (BTA) qui sont des titres de créances remboursables à court terme et des Obligations de trésor assimilables (OTA) qui quant à elles, sont remboursables à moyen ou à long terme par voie de syndication ou d’adjudication. Selon le tableau prévisionnel, les BTA s’élèvent à 444,5 milliards de F tandis que les OTA sont chiffrées à 350 milliards.

Dans le détail, 199 milliards de Fcfa seront mobilisés entre janvier et mars 2023. Au cours de ce trimestre, les deux mécanismes seront sollicités avec 114 milliards en BTA et 85 milliards en OTA. Au deuxième trimestre par contre, l’on observe une tendance baissière avec une projection de 189 milliards à émettre, dont 114 milliards et 75 milliards respectivement.

Le quatrième trimestre quant à lui enregistrera la plus grande enveloppe des émissions avec 221,5 milliards de F à mobiliser (116,5 et 105 milliards). Entre octobre et décembre 2023, 185 milliards de F seront levés avec à la clé, des émissions de court terme estimées à 100 milliards et des émissions de maturité longue de 85 milliards.

Les fonds collectés permettront au pays d’Ali Bongo de rembourser une partie de sa dette et de financer les projets prioritaires contenus dans le Plan d’accélération de la transformation de l’économie du Gabon 2021-2023. Grâce à cette nouvelle réforme, l’Etat a apuré en juin 2022 tous ses arriérés extérieurs. Selon le FMI, l’encours de la dette publique du Gabon au 31 décembre 2022 représente 52% de son PIB alors qu’il se situait à 78,3% en 2020.

Ce plan vise également, selon le gouvernement, à accélérer la transition vers l’après pétrole, en accélérant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du pays. Il ambitionne également, d’ici 2025, de produire localement plus de 50% de sa consommation alimentaire et faire tomber le pourcentage de la population vivant sous le seuil de pauvreté à moins de 25% de la population, contre 35% aujourd’hui.

Eco Matin

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