fbpx

Cameroun Actuel

Le Cameroun signe avec Sinosteel Cam SA une convention pour l’exploitation du gisement de fer de Lobé à Kribi

L’État du Cameroun, représenté par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Gabriel Dodo Ndoke, vient de signer avec la société Sinosteel Cam SA au Palais des Congrès de Yaoundé, une convention minière relative à l’exploitation du gisement de fer de Lobé à Kribi.

D’après la convention, la mise en exploitation de cette réserve devrait aboutir à l’extraction par l’entreprise de 10 millions de tonnes de minerai par an à 33% de fer. L’exploitation de cette mine, qui va rapporter 23 milliards de F au Cameroun par an, va s’étendre sur 50 ans.

Une étude de pré-faisabilité de l’exploitation du gisement de fer de ce gisement situé près de l’arrondissement de Campo au Sud du Cameroun a été faite en 2012 par l’entreprise chinoise Sinosteel Cam Sa.

Selon Fang Gao, le chargé des Relations publiques de cette entreprise chinoise, ce gisement de fer plus connu sous la dénomination «les Mamelles» a une capacité de production de 4 millions de tonnes pour une durée de 25 ans.

Le gisement de fer de Lobe à Kribi est le 3ème dont l’exploitation est projetée, après les gisements de fer de Mbalam, dans l’Est du Cameroun, qui est à cheval entre le Cameroun et la République du Congo ; puis celui de Nkout dans la région du Sud, présenté comme étant la plus importante réserve de fer du Cameroun.

C’est depuis 2008 que la société chinoise Sinosteel Cam Sa s’intéresse au gisement de fer de Lobé, près de Kribi.

Grâce au projet de Lobé à Kribi, les opérateurs économiques devraient bénéficier de la disposition du Code minier de 2016, qui impose la transformation locale d’au moins 15% des substances minérales extraites du sous-sol camerounais.

En son article 29, la loi portant Code minier au Cameroun dispose également que « l’État garantit la disponibilité de la matière première, soit un minimum de 50% de sa quote‐part, aux structures de transformation locale des substances minérales issues de l’exploitation artisanale et artisanale semi‐mécanisée ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dernières nouvelles

Suivez-nous !

Lire aussi