Le village de Bandoum, situé dans la division de la Menoua, dans la région de l’Ouest du Cameroun, a été frappé par des inondations catastrophiques le 30 septembre 2024, causant des destructions massives.
Des maisons, une école primaire, un hôpital et plusieurs ponts ont été gravement endommagés, plongeant la population locale dans le désarroi.
« C’est la troisième fois que nous assistons à des inondations à Bandoum. Les précédentes étaient légères, mais cette fois-ci, tout le village a été inondé avec des destructions insupportables », a déclaré un habitant.
La destruction des ponts et des routes a bloqué l’accès au village, obligeant les résidents à utiliser des pirogues pour se déplacer. Les villageois, désemparés, ont lancé des appels urgents à l’aide aux autorités de l’État, car leurs moyens de subsistance ont été gravement affectés.
De nombreux habitants ont dû fuir leurs maisons, notamment ceux dont les habitations ont été détruites et les victimes blessées par les inondations. Même les animaux domestiques, tels que les chiens, ont été aperçus luttant pour survivre dans les eaux tumultueuses.
Le sanctuaire local, un site symbolique et spirituel important pour les habitants de Bandoum, a également été détruit, un événement jugé « étrange » et sans précédent dans l’histoire du village.
Cette inondation est la plus dévastatrice jamais enregistrée à Bandoum, malgré deux précédents incidents moins graves. La destruction des infrastructures a gravement entravé les déplacements et l’accès aux biens et services essentiels, exacerbant le désarroi des résidents. La destruction du sanctuaire a particulièrement touché la communauté, étant donné sa valeur culturelle et religieuse.
Face à cette catastrophe naturelle sans précédent, les habitants de Bandoum appellent à une intervention rapide des autorités pour les aider à surmonter cette crise et reconstruire leur village.