Entre sa bataille pour le rehaussement du statut du footballeur et son ambition de moderniser et de développer le sport roi au pays des Lions indomptables, le président de la Fédération camerounaise de football est sur tous les fronts.
D’indomptable sur les pelouses à inoxydable dans les bureaux. C’est un Samuel Eto’o présent sur tous les fronts qui trône à la tête de la Fécafoot. Quelques jours seulement après son retour de Doha au Qatar où il a assisté à la cérémonie de tirage au sort de la Coupe du monde 2022, le nouvel homme fort de l’instance faîtière du football camerounais, n’a pas une seconde de répit.
Après avoir rencontré hier en matinée la ministre des Enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga, le patron de l’exécutif fédéral s’est entretenu avec le directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) Alain Noël Olivier Mekulu Mvondo.
« Sécurité sociale: Un régime spécial pour les footballeurs camerounais en gestation. Le président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o a rencontré ce mardi le directeur général de la Cnps Alain Noël Olivier Mekulu Mvondo. De bonnes nouvelles en perspective pour le football camerounais », peut-on lire sur la page Facebook de la Fécafoot.
Les photos des échanges entre les deux hommes et le sourire qu’ils affichent laissent présager que le ciel sera bientôt bleu entre joueurs et dirigeants de club en matière de sécurité sociale.
Thérapie de choc
Avec la ministre des Enseignements secondaires, Samuel Eto’o a échangé sur la participation du Cameroun au championnat panafricain de football scolaire dont l’édition 2022 s’est disputée en République démocratique du Congo (Rdc). Via cette compétition, le patron de la Fecafoot entend faire également la promotion du football à la base. Lui qui est porteur d’« un projet futuriste et novateur ».
Comme munitions, l’ancien capitaine des Lions indomptables se dit animé par la conviction que ceux qui ont les moyens et les outils susceptibles de développer notre football doivent quitter l’ombre et la casquette de faiseurs de Rois pour devenir les acteurs de son développement. Le chantier, reconnaît l’ex buteur de Chelsea, est vaste. Et si le football en lui-même nécessite une thérapie de choc.
L’homme porté à la tête de la Fécafoot le 11 décembre dernier sait pertinemment qu’un projet et une vision de cette envergure ont besoin d’hommes dévoués, engagés, appliqués. Ne le rappelait-il pas déjà dans sa profession de foi ?
« Je viens dans l’administration du football camerounais pour attirer les financements extérieurs et non pour amenuiser par des charges inutiles, des recettes déjà très chétives. Au bout du compte, le secret de relever le défi de la reconstruction de notre football c’est de nous rappeler qui nous sommes ». C’est tout dire.
Le Messager