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Elections à la Fécafoot : le TAS prolonge le suspense d’un mois

La juridiction a écrit aux parties pour les inviter à patienter jusqu’au 30 juin 2022, en raison de l’absence de la conseillère   en charge du dossier.

La montagne a accouché I d’une souris ce 31 mai 2022. Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) n’a pas rendu de verdict sur les affaires j liées à la contestation du dernier processus électoral à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Ce en raison de « l’absence de Me Delphine Deschenaux-Rochat », conseillère en charge de la présente procédure, justifie Andrea Zimmermann, conseillère du TAS, dans un courrier adressé aux parties qui scrutaient le ciel de Lausanne dès le lever du jour.

Un second renvoi après celui du 21 avril dernier, alors que la juridiction suprême mondiale de sport avait donné un rendez- vous que d’aucuns croyaient ferme dans cette procédure qui met aux prises l’Association des Clubs de Football Amateur du Cameroun (ACFAC) aux élus actuels de Tsinga.

Du coup, des partisans de Samuel Eto’o, l’actuel président de la Fecafoot, y voient un signe d’exaspération de la part du TAS à revenir sur un même sujet depuis 2013. « Le message est clair: le TAS est fatigué du dossier Cameroun » et « donne une autre chance aux [contestataires] de s’aligner », croit Stéphane Edzigui, juriste et soutien du président de la Fecafoot allant jusqu’à parler d’une « décision juridictionnelle » sur les antennes d’Amplitude FM, une radio privée de Yaoundé.

Faux, rejette Me Éric Bisso, avocat au barreau du Cameroun : « il s’agit d’un renvoi du délibéré », recadre-t-il. Mieux il s’agit d’une « prorogation ou d’un simple renvoi du délibéré d’une affaire, ou le différemment de la date de l’audience à laquelle sera rendue une décision juridictionnelle ».

Mais les deux hommes de droit se rejoignent en ce que une « décision sur frais » sera rendue dans tous les cas. Et c’est le nœud de cette affaire pour laquelle la Fecafoot était tombée dans son propre piège en ne payant pas ses frais de procédure dans une procédure perdue à la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC).

La Fecafoot de Seidou Mbombo Njoya avait fait appel de la décision en sa défaveur mais n’avait pas payé ses frais de procédure malgré les relances du TAS, et avait essayé de se rattraper à expiration de l’échéance. Le TAS leur avait opposé une fin de non recevoir.

Du coup, « il ne reste plus au TAS qu’à confirmer la sentence de la CÇA » pariait déjà en son temps Me Éric Bisso. Et d’ailleurs autant la CCA que le TAS, ont déjà par le passé fait valoir que l’assemblée générale de 2009 est la seule instance pouvant adopter les textes à la Fécafoot en cas d’annulation des élections.

A propos, malgré le retrait de la procédure d’une bonne majorité des 44 membres de l’AG 2009 qui avaient eux aussi attaqué l’assemblée générale de juillet 2021 ayant adopté les textes ayant encadré le processus électoral qui a conduit à l’élection de Samuel Eto’o, le mandat jadis confié par ces derniers à Abdouraman Hamadou pour les représenter au TAS reste valide.

Cette autre procédure dite 8338 attend également son verdict, après que la CCA leur eût donné raison également. Le retour de Me Delphine Deschenaux-Rochat devrait permettre de liquider définitivement ces deux causes encore pendantes devant le TA$. » Samuel Eto’o, sauf miracle, devrait libérer le siège de la Fecafoot, le temps d’une transition pour de nouvelles élections.

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