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Dieudonné Essomba : « si on apprend que Franck a remplacé son père, ceux qui s’agitent-là vont faire quoi ? »

L’analyste économique s’est prêté au jeu des conjectures autour de la succession au sommet de l’Etat, et déclare que les héritiers de Paul Biya sont mieux positionner pour lui succéder, au détriment des autres courtisans de l’opposition.

La question de la succession à la tête de l’Etat est plus que jamais d’actualité, dans un contexte marqué par l’arrivée du président français Emmanuel Macron au Cameroun. Nombre d’analystes ne croient plus le chef de l’Etat camerounais Paul Biya à même de se représenter à l’élection présidentielle de 2025, et pensent que la question de sa succession sera abordée à l’occasion du séjour du président français en terre camerounaise.

Des partisans de Franck Biya s’activent à l’imposer au sein de l’opinion, et ont déployé des moyens logistiques pour marquer sa présence même virtuelle pendant la visite d’Emmanuel Macron.

A l’indignation des opposants, et contempteurs du régime de Yaoundé. Pour l’analyste économique Dieudonné Essomba, invité de la Mo Radio à Yaoundé le samedi 23 juillet 2022, Franck Biya est dans l’ordre des héritiers successoraux de Paul Biya, et pourrait bien être copté, n’en déplaise aux opposants.

« Quand les disent que le Cameroun n’est pas le Gabon, ils disent ça sur quelle base. Si on apprend que Franck a remplacé son père, ceux qui s’agitent-là vont faire quoi ? Ils contrôlent l’armée, non ! Ils contrôlent le Conseil Constitutionnel ? NON ! Ils contrôlent ELECAM ? NON ! Ils contrôlent la capitale ? NON ! », argumente-t-il.

Dieudonné Essomba estime que le rapport de force « est exagérément en faveur des héritiers de Biya », et qu’il n’est quasiment pas possible pour un quelqu’un en dehors de ce cercle de prendre le pouvoir à Yaoundé.

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