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Des brigands coupent l’oreille d’un jeune à Penka-Michel

Ce dernier est tombé dans un piège tendu par une personne avec qui il avait une certaine proximité.

Les faits relatés par Cédric Nienzeko ressemblent à un film d’horreur D’après ce jeune du village Bamendou dans l’Arrondissement de Penka-Michel, Département de la Menoua, autour de 16 heures 30 min lundi 5 septembre dernier, il est approché par un de ses aînés du village qui lui demande de le suivre. «Quand nous avons fini la réunion, j’ai vu une moto avec le grand là dehors. Il m’a dit de monter. Je lui ai demandé s’il veut me conduire à la chefferie (là où se trouve notre domicile), il a répondu par l’affirmative», confie- t-il.

Ayant suivi tout bêtement indique-t-il, celui qu’il considérait comme un aîné en qui il pouvait confiance, Cédric va progressivement se rendre compte qu’il est pris dans un dangereux piège. Pendant que la moto rouie poursuit-il, une arme est braquée sur lui. Conduit à l’endroit où le sombre plan allait être exécuté, ses bourreaux passent à l’action en tentant d’abord de l’assommer lâchement.

«Quand on est descendu sur la moto, je me suis retourné à un certain moment et j’ai constaté que quelqu’un voulait m’assommer à l’aide d’un latte. J’ai bloqué spontanément et mon « grand” a instruit qu’on m’attache. Surpris je lui ai demandé s’il m’emmenait simplement pour me tuer. Il n’a pas répondu et a plutôt donné l’ordre à ses gars de continuer le travail. C’est ainsi qu’on m’a ligoté et un d’eux a sorti une lame de rasoir pour le sectionner une oreille», explique Cédric Nienzeko. Ses bourreaux comptaient aller plus loin. «Mon grand là a dit à ses gars de me tuer et m’enlever les testicules», révèle-t-ii.

Sauf que cette instruction ne sera pas respectée à la lettre par tous. Un des brigands va se détacher et furtivement passer un coup de fil au père de la victime.

«J’ai reçu un appel vers 18 heures 30 min. Quelqu’un me demandait de venir immédiatement sinon, c’est le corps de mon fils que je vais retrouver Je me suis précipité au lieu indiqué accompagné d’un ami et nous avons retrouvé mon fils couché dans un état critique avec une grosse pierre sur la poitrine. J’ai demandé ce qui c’était passé, personne ne m’a répondu. Quand j’ai voulu le porter, ils se sont opposés et ont demandé que je donne d’abord de l’argent Je n’avais pas assez d’argent sur moi. Celui qui m’accompagnait m’a remis une somme d’argent que je leur ai remis», relate le père de Cédric. S’étant acquitté de cette rançon il conduit son fils illico presto à l’hôpital de district de Penka-Michel où les efforts du corps médical permettront d’éviter le pire.

Saisie, la Brigade de gendarmerie de Penka-Michel a mis la main sur le principal suspect qui jusqu’à ce mercredi 7 septembre 2022 -était encore en exploitation.

Les enquêtes ouvertes permettront d’en savoir davantage sur les raisons d’un traitement aussi cruel, barbare et inhumain. Car selon certaines sources, e supplice infligé à Cédric était en réalité une « correction” de ses bourreaux, reconnus comme des brigands qui sèment la terreur à Bamendou et ses environs. Ces derniers, précisent ces sources, le soupçonnaient de les avoir dénoncés après une opération.

La Nouvelle Expression

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