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Dépravation des moeurs à Ngaoundal : les enseignants transforment l’école en boxon

Une fiche d’informations valeur B-2, adressée au patron de la Légion de gendarmerie de l’Adamaoua, par les soins des enquêteurs de la Brigade de Ngaoundal, ce 14 janvier 2022 fait état du tohu-bohu moral ambiant dans les milieux scolaires.

Le grand banditisme, le trafic, la consommation des stupéfiants (tramol-canabis), la corruption de la jeunesse et la prostitution, suivies des grossesses précoces, sont la face visible du mal dans le chef-lieu du Djérem. Cette situation « impacte profondément tes activités des enseignants et élèves, en tant que mis en cause et victimes directes », explicite la fiche.

De juillet 2020 à décembre 2021, par exemple, on apprend que dans les lycées classique, technique et bilingue de Ngaoundal, les enseignants y ont été auteurs de 26 cas de viols, de corruption avec en prime les grossesses précoces recensées. Précisément au Lycée de Ngaoundal où le mal atteint son apogée, deux filles sur dix sont enceintes des professeurs qui leur promettent des bonnes moyennes ou la réussite aux différents examens.

Ces enseignants responsables de ces forfaitures opèrent dans les salles de classe les week-ends, dans les auberges où à domicile pour les enseignants célibataires. Les maîtres-chanteurs de cette dernière catégorie invitent les filles à faire la cuisine et le ménage dans leur domicile.

Les pandores dans cette fiche sollicitent de la hiérarchie « une action commune avec tes responsables des établissements, afin d’ouvrir la possibilité de lutter contre cette pratique, en mettant en œuvre des mesures disciplinaires, judiciaires et administratives ». En attendant, les professeurs de la localité continuent de filer les grossesses et les notes sexuellement transmissibles aux filles.

Le Messager

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