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Crise anglophone : neuf otages libérés dont cinq prêtres, une religieuse et trois laïcs

C’est par le biais d’une vidéo largement partagée et commentée ce week-end sur les réseaux sociaux que les anciens otages ont eux-mêmes annoncé la nouvelle. Nouvelle confirmée ce lundi matin par Mgr Andrew Nkea, archevêque de Bamenda et président de la Conférence épiscopale du Cameroun.

Le 17 septembre, des inconnus armés avaient attaqué puis incendié l’église St Mary à Nchang, dans la région du Sud-Ouest, et enlevé cinq prêtres, une religieuse et trois fidèles. L’Eglise avait d’abord parlé de deux fidèles avant de rectifier.

« J’annonce avec beaucoup de joie la libération des neufs personnes enlevées », s’est réjoui Mgr Aloysius Abangalo Fondong, évêque de Mamfe, chef-lieu du département, dans un communiqué transmis aux médias locaux.

Des sources au sein de l’Eglise catholique au Cameroun affirment qu’aucune rançon n’a été versée aux ravisseurs contre la libération des otages, à savoir  cinq prêtres, une religieuse et quatre laïcs.

La fin de semaine dernière, l’on avait appris que les assaillants avaient changé d’approche. Ils ont demandé une prise de parole du Pape François depuis le Vatican. «Mais qu’est-ce que le pape a à voir avec cette affaire-là ?», s’est interrogé le révérend Tatah Humphrey Mbuy, directeur de la communication à la Conférence épiscopale du Cameroun. «Nous sommes contents qu’ils soient encore vivants, mais on s’inquiète surtout pour leur santé», avait-il expliqué dans une interview accordée à  RFI.

Les 5 prêtres, la religieuse et les trois fidèles, avaient été enlevés le 17 septembre, à la paroisse Saint Mary de Nchang, dans le diocèse de Mamfé, dans le sud-ouest du pays, et leur église paroissiale, incendiée. Réagissant à cet enlèvement, Mgr Andrew Nkea, archevêque de Bamenda et président de la Conférence épiscopale du Cameroun, avait publié un communiqué dimanche 18 septembre. Dans ce texte, il exprimait le « grand choc » et l’« horreur totale » des évêques anglophones réunis au sein de province ecclésiastique de Bamenda. Il dénonçait un « acte odieux contre la maison de Dieu et les messagers de Dieu ».

Camer.be

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