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Crise anglophone : les combattants séparatistes tuent deux gendarmes à Tombel

Des combattants séparatistes ont tué deux officiers de gendarmerie travaillant à Tombel, dans le département du Kupe Muanenguba dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, lors d’une embuscade ce matin.

Selon une source relayée par Mimi Mefo Info, les combattants ont également enlevé un officier de gendarmerie, lorsqu’ils ont attaqué un poste de contrôle militaire où des soldats assuraient la surveillance.

Les Amba Boys « sont arrivés ce matin, ont ouvert le feu sur les militaires qui étaient sous contrôle à un poste de contrôle, ont tiré sur deux d’entre eux qui sont morts sur place, puis en ont enlevé un », rapporte le média. Un civil aurait également reçu une balle dans la jambe lors d’un échange d’armes entre des soldats et les séparatistes.

Soldats pris au dépourvu

Selon Mimi Mefo Info, les combattants séparatistes ont fait d’autres mouvements à Kupe Muanenguba cette semaine, dans le but de renforcer les confinements de lundi, qui sont devenus une norme dans les régions anglophones du Cameroun depuis 2017.

Le lundi 15 mai, les séparatistes ont refait surface le long de la route Ngusi – Nyassosso à Kupe Muanenguba où ils ont arrêté les automobilistes et les ont condamnés à payer une amende pour avoir enfreint les mesures de confinement imposées par les séparatistes le lundi.

« Des soldats sont à Nyassosso et à Ngusi, mais aucun d’eux n’a osé en sortir », a déclaré une source du journal en ligne. Il a ajouté que l’attaque du poste de contrôle militaire ce jeudi matin s’est produite malgré les patrouilles fréquentes des soldats autour des villages de Kupe Muanenguba.

« Donc, ce matin, ils sont venus à Tombel, mais pendant ce temps, nous avons des informations selon lesquelles les soldats sont partout dans la brousse pour les suivre », a-t-il dit.

« Nous sommes surpris de voir que ces gars sont arrivés et ont quand même réussi à tuer deux soldats, avec le civil qui a reçu un coup de feu à la jambe et qui a emmené un gendarme. »

L’attaque arrive deux jours avant la fête nationale

L’attaque survient dans le sillage des préparatifs pour la célébration de la Fête nationale le 20 mai. À Buea, la capitale régionale du Sud-Ouest, des militaires et des policiers ont répété les défilés de la fête nationale.

La journée, qui célèbre l’unité des Camerounais francophones et anglophones, ne sera célébrée que partiellement dans les régions anglophones, en raison des menaces séparatistes et des appels au boycott.

L’attaque de Tombel est considérée comme l’une des stratégies utilisées par les séparatistes pour effrayer les gens de se présenter aux célébrations. L’attaque a laissé beaucoup de gens effrayés, paniqués et incertains de ce qui pourrait arriver ensuite.

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