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Crise anglophone : le gouvernement se prononce enfin sur le rapt de femmes dans le Nord-Ouest

Quatre jours après l’enlèvement de plusieurs femmes à Kedjom-keku (Big Babanki), un village situé dans l’arrondissement de Tubah, région du Nord-Ouest le gouvernement réagit. Dans un communiqué signé le 23 mai, le préfet du département de la Mezam confirmé ce rapt et indique que ce sont 30 femmes qui sont retenus par les séparatistes et non le nombre de 50 largement partagé dans la presse.

Pour le chef de terre Simon Emile Mooh acte est un exemple de violence sexiste et de barbarie indicible contre des civils. Il souligne dans la même veine que les auteurs de cet enlèvement ne resteront pas impunis. Une enquête a été ouverte afin pour retrouver les hommes armés et les traduire en justice. Il a réitéré l’appel à la population à collaborer avec les autorités administratives, les forces de défense et de sécurité pour dénoncer et repêcher ces ennemis de la paix pour le retour à la normalité.

Le 19 mai dernier, des femmes qui s’opposaient au paiement d’un « effort de guerre » imposé par les séparatistes, avaient décidé de marcher. D’après certaines sources, des taxes fixées à 10 000 francs par mois pour les hommes, 5 000 francs pour les femmes et 500 francs pour les enfants ont été imposé aux populations de Big Babanki.

Ô Camer

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