De l’avis du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), la solution véritable à cette crise sanitaire ne peut que venir de la fameuse communauté internationale.
Maurice Kamto, le candidat malheureux à la présidentielle d’octobre 2018 au Cameroun favorable à l’intervention de la communauté internationale pour résoudre définitivement le conflit armé dans le Nord-ouest et le Sud-Ouest Cameroun. C’est dans cette logique que le président du Mrc, fait appel ouvertement à la France afin qu’elle intervienne au Conseil de sécurité des Nations-Unis pour venir à bout des tueries sur le terrain.
L’homme politique plaide surtout pour l’application de la résolution 1612 du Conseil de sécurité. « Comme en témoigne l’initiative ayant abouti à la résolution 1612, pour être enclenchée, l’action multilatérale commence par la volonté d’un Etat. Membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, la France peut encore prendre date au sein dudit Conseil en aidant le #Cameroun à mettre fin à la tragédie des Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest », écrit Maurice Kamto dans une déclaration publiée ce jeudi 25 juin 2020.
26 juillet 2005
Maurice Kamto s’inspire d’une sortie du chef de la diplomatie française à l’Organisation des Nations-Unies (ONU), Nicolas de Rivière, qui dans une publication le 23 juin 2020 sur sa page Facebook vantait l’impact de la résolution 1612, notamment dans l’éradication des violences contre les enfants dans les conflits armés.
« Dans un tweet du 23 juin 2020, l’Ambassadeur Rivière (@NDeRiviere), Représentant Permanent de la France auprès des Nations Unies à New-York, rapporte que : « Il y a 15 ans, [son pays] soumettait au Conseil de sécurité la res.1612 créant un groupe de travail pour éradiquer les violations contre les enfants dans les conflits. Depuis, 150 000 enfants ont été libérés, montrant, malgré les efforts encore nécessaires, la force du multilatéralisme.» Adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies le 26 juillet 2005, la résolution dont il s’agit vise à renforcer la protection des enfants en situation de conflit armé », précise Kamto.