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COVID-19 : les acteurs du secteur des transports dans la bataille

L’implication des acteurs du secteur des transports est de mise dans la croisade contre le coronavirus. Ils sont invités à limiter les surnombres dans les véhicules. L’adhésion reste mitigée sur le terrain.

A Ebolowa, Ambam, Sangmelima, Kribi et les autres métropoles de la région du Sud les gares routières grouillent toujours de monde. Les camerounais voyagent dans les bus et cars aussi surchargés que d’habitude. Mais les plaintes fusent de la part des passagers pour dénoncer la non application des mesures édictées par le gouvernement camerounais pour barrer la route au coronavirus.

Pour Gervais Essiane Medjo le délégué régional des transports du Sud, « nous avons fait le tour du propriétaire pour essayer de voir si les agences de voyages se conforment à ce que les pouvoirs publics prônent. Mais là il y’a encore des lenteurs dans l’application ».

Les règles d’hygiène et les bonnes pratiques sont observées

Dans chaque agence de voyage des hôtesses sont commises à la tâche pour sensibiliser les voyageurs sur les mesures préventives du coronavirus avant chaque embarcation. Bien qu’un accent soit mis sur l’hygiène l’espacement entre passagers dans les bus est relatif. A la gare routière d’Ebolowa Si I tout comme à celle de New-bell les véhicules desservant la zone rurale ont cessé de faire le trop plein.

Selon Joseph Nkolo transporteur, « ici les voitures ne doivent plus porter plus de six personnes. Depuis là on fonctionne avec quatre passagers nous préférons avoir des pertes en argent que des pertes en vies humaines ». Comme pour dire que la vie prime sur l’appât du gain.

Un secteur sensible

A travers les quatre départements le mot d’ordre est passé. Les surcharges sont prescrites. Une batterie de mesures tant bien que mal appliquées mais on ne baisse pas la garde au niveau de la sensibilisation.

« Nous demandons aux passagers de garder l’écart d’au moins un mètre ça leur permet d’éviter le contact. Ils sont déjà en contact avec l’argent et le guichetier dont après avoir acheté leurs tickets ils se lavent les mains avec un stérilisant  » explique une hôtesse dans une agence de voyages.

Tout porte à croire qu’à Ebolowa le secteur des transports resserre l’étau autour du coronavirus. Et c’est tant mieux pour les camerounais.

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