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Coupe du monde féminine 2023 : les Lionnes indomptables peuvent-elles se qualifier ?

Entre certitude et incertitude autour de la qualification à cette compétition de l’équipe nationale féminine Dames qui vient de dégringoler aux rankings mondial et continental, les éclairages du coach Alexis Kemmogne.

De retour de la Coupe d’Afrique féminine qui se jouait au Maroc, les Lionnes ont perdu une place, et se retrouvent à la 59ème position au dernier ranking mondial de la Fifa.

Pareil au classement africain dans lequel elles ont perdu la deuxième place désormais occupée par les Banyana Banyana de l’Afrique du Sud. Pourtant, elles vont jouer le tournoi des barrages qualificatifs à la prochaine Coupe organisée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

« Le véritable problème va se poser au niveau de la préparation. Il faut déjà connaître si le staff serait te même qui était à la dernière coupe d’Afrique des Nations. Il faudra aussi essayer de savoir si les joueuses, surtout celles du championnat local ont fait des progressions individuelles, parce qu’on espère voir nos plénipotentiaires et les différentes cadres qui sont titulaires en club s’imposer pour faire ce challenge« , spécule le coach Alexis Kemmogne.

Pour cette compétition dont 10 équipes participeront en février prochain, il faudra sélectionner les filles en tenant compte du mental des unes et des autres.

« Le Sénégal qui a pu se qualifier pour les barrages n’a modifié aucune joueuse dans son groupe. Donc moi je pense que l’état d’esprit des joueuse est à régler compte tenu des fenêtres Fifa, et des contrats des clubs qui empêchent souvent les filles de rejoindre leurs différentes sélections. Et celles qui devront arriver progressivement ne doivent pas être une marge, au point d’entacher la cohésion considérable du groupe« , indique Alexis Kemmogne.

Orphelines de plusieurs cadres à l’instar de Christine Mani, Ngono Mani, Augustine Edjangue et autres, les pouliches de Gabriel Zabo Toze devraient s’inspirer des autres nations.

« On a vu l ’Afrique du Sud sans sa star Cladani de l’Atletico de Madrid, le Nigéria sans sa star Oshoala. Ou encore la mise à l’écart de la zambienne Branda. Mais, toutes ces- équipes se sont qualifiées sans véritable couacs« , affirme le coach.

Mais pour que ces filles parviment à combler ces différentes absences sur le terrain, elles devront cravacher dure.

« Il faudrait que la fédération mette en confiance le staff en place, ou alors qu’elle définisse un ensemble de chose qui permettrait de se mettre véritablement au travail afin de trouver le groupe optimal. Lequel groupe permettra d’aller arracher la qualification qui ne sera pas du tout facile. Car les nations qui jouent cette compétition ont frôlé la qualification dans leurs différents continents« , prévient-il.

Le Messager

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