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Confinement: les barmen ne s’en sortent pas

Soa. Mal préparés à la mesure de fermeture à 18h, ils disent connaitre des chutes de recettes énormes depuis le début du confinement.

Mercredi dernier, alors qu’il est 17h 50, les espaces de vente de produits brasslcoles grouillent de monde comme à l’accoutumée. Nombreux sont ceux qui viennent s’installer ça et là pour consommer une ou deux bières avant de retrouver leurs domiciles.

Le premier jour du confinement dans les domiciles, la plupart des tenanciers de snacks et de bars ont eu du mal à vider les lieux pour la fermeture a cause des habitudes qui ont la peau dure.

Depuis cette annonce de fermeture des bars dès 18h, les bars affichent complets à partir de 15h. assis ou debout verre ou bière à la main, ils consomment comme si c’était le dernier tout en scrutant scrupuleusement leurs montres.

« Nous savons que cette mesure est nécessaire mais nous ne parvenons plus à faire notre chiffre d’affaires. Avant cette mesure, les travailleurs, les véritables clients arrivent souvent à partir de l’heure à laquelle il nous est demandé de fermer.

En semaine, la moyenne des recettes était environ de 250.000 Fcfa et le weekend de 350.000 Fcfa. Les jours où la chance nous souri, nous atteignons tout au plus 75.000 Fcfa. Tout ce que nous espérons c’est que cette mesure n’ira pas au-delà de 15 jours. Pour qu’on tienne jusqu’au bout l’Etat doit faire quelque chose », a expliqué Bruno, gérant d’un snack à Soa.

L’un des points les plus chauds de la ville universitaire de Soa est le carrefour des Carreaux. Ici, deux grands snacks sont distants l’un de l’autre d’environ deux mètres. L’un d’entre eux ferme autour de minuit et l’autre le fait à des heures beaucoup plus poussées de la nuit.

Respectivement, le premier depuis le début du confinement n’a pas violé les consignes tan dis que le second a voulu roule les forces de maintien de l’ordre (Fmo) en gardant les portes 1er niées sans musique à l’intérieur permettant ainsi aux clients avisés de continuer de consommer en toute tranquillité.

Le subterfuge n’aura duré que 48 heures. Vendredi dernier, les Fmo ont fait une descente de vérification de fermeture chez ces roublards. Un responsable ici confie que, « nous fonctionnons avec deux équipes, une la nuit et l’autre le jour.

Non seulement, la chute des entrées est drastique mais comment vais-je faire pour payer mes employées. Le Dj et certaines serveuses de la nuit sont déjà en chômage technique mais ça n’arrange pas les affaires.

Nous avons des engagements que nous devons tenir mais à ce rythme, ce’sont les convocations de non-respect des engagements que nous recevrons bientôt ». Ils sont nombreux à solliciter le soutien du gouvernement pour pouvoir joindre les deux bouts.

A côté de ces bars qui ont pignon sur rue, une autre classe de bars semble se faire la part belle. On parle ici de petits bars ou des bars qui se confondent avec les domiciles de ceux qui les tiennent.

Tous les clients qui, ne tiennent pas à changer leur mode de vie se ruent vers ces bars de seconde zone dans les fonds de quartier. « Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

Depuis mercredi, nous avons augmenté nos commandes parce que ça marche, l e problème ici est que nous ne sommes pas habilués a recevoir autant de clients et aussi à fermer à des heures tardives », a affirmé un propriétaire de bar de seconde zone.

Pourtant le confinement dans les maisons dont -il est question les concerne aussi.

Source: Le Jour

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