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Centre administratif: Baongla accuse Amougou Belinga de machination et complot

Au terme de son audition devant le Tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif, il a rejeté en bloc les infractions retenues à son encontre et dit être victime d’un vaste complot ourdi par un groupe de personnes dont le promoteur du groupe de presse L’Anecdocte.

L’affaire Amougou Belinga, promoteur du groupe de presse l’Anecdote contre Georges Gilbert Baongla, l’homme qui se présente comme le fils aîné du président Paul Biya est de retour sur la table du juge du Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé centre administratif après un détour à la Cour d’appel du Centre. M. Baongla avait soulevé une série d’exceptions de nullité de la procédure initiée par Jean Pierre Amougou Belinga. Il a subi un revers.

Le dossier s’achemine progressivement vers son dénouement Le 27 mars 2020, M. Baongla a poursuivi et terminé sa version des faits de l’affaire de dénonciations calomnieuses, propagation de fausses nouvelles par voie électronique et cybercriminalité qui lui sont reprochés.

Celui qui se présente également comme le leader du parti républicain a fait visionner au tribunal trois vidéos pour démontrer son innocence en rapport avec les déclarations contenues dans une clé USB que lui imputait l’accusation. La première vidéo montrait les images de M.Ewone Ewone à qui il accorde une interview dans son média en ligne basé en France.

La seconde était la copie de l’édition du journal parlé de 20 heures de la chaîne de télévision privée «Vision 4», présenté par le journaliste Jean Jacques Ze retraçant le film de l’arrestation en direct de Georges Baongla.

La troisième était un reportage fait par la même chaine sur l’expulsion de son domicile au quartier Bastos à Yaoundé avant ses ennuis judiciaires. «Comment comprendre que la télévision de Jean Pierre Amougou Belinga soit au courant de mon arrestation si son promoteur n’était pas dans le réseau de mes bourreaux», s’est-il demandé.

Vaste complot

A la question de savoir quel lien les images présentées ont avec les infractions qui pèsent sur lui, M. Baongla affirme qu’il veut démontrer que les accusations mises sur son dos relèvent d’une machination. Par rapport à la vidéo brandie par l’accusation, il a expliqué que ses adversaires ont fabriqué de toutes pièces ces éléments qu’ils ont rattaché à son image et à sa voix pour l’envoyer en prison.

«Dans les deux éléments de «Vision 4, on me traite de tous les noms d’oiseaux. On montre les images de mon domicile à Douala alors j’ai accordé l’interview dont il est question dans mes bureaux à Bastos. je conteste totalement la vidéo produite par M. Amougou Belinga et les propos qui y sont contenus ne m’engagent pas», a-t-il déclaré.

Et d’ajouter que l’acharnement dont il est victime, est la confirmation du complot qui a été pensé depuis longtemps. 11 fait savoir qu’il a été piégé par un certain Hervé Menard Mbapou qui l’a contacté et convaincu d’accorder une interview à M. Ewone Ewone.

Il s’est, dit-il finalement rendu compte que ces derniers qui refusent de comparaître comme témoins de la défense ne sont que des pions (te ce vaste complot. M. Baongla qui s’est plaint de son état de santé et la situation de la pandémie du Coronavirus, a souhaité que le tribunal accélère la procédure afin qu’il soit fixé sur son sort II s’est pour cela opposé à la demande d’une expertise formulée par son avocat qui visait à apprécier l’authenticité des pièces à conviction de l’accusation. L’affaire revient le 24 avril prochain pour la comparution éventuelle de ses clients.

En rappel Georges Baongla, est poursuivi par Jean Pierre Amougou Belinga qui estime ce dernier s’est répandu à la vendit de nombreuses personnalités de la République, prétendant, entre autres, que le patron de l’Anecdote et Laurent Esso, le ministre d’Etat en charge de la justice et Garde des Sceaux, ont effectué des achats de plusieurs motos pour l’espionnage et le contre-espionnage dans des divers quartiers de la ville de Yaoundé à travers des marchés fictifs.

Dans la même lancée, il avait tiré à boulets rouges sur Cavaye Yégué Djibril le président de l’Assemblée nationale, et sur de nombreux ministres.

Source: Kalara

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