fbpx

Cameroun Actuel

Cameroun-Tchoutang Bernard : « Samuel Wazizi n’est pas parti pour rien »

Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, l’ancien lion indomptable s’indigne face à l’indifférence des camerounais suite au décès de leur compatriote Samuel Wazizi journaliste d’expression anglaise. Ci-dessous la transcription de sa vidéo:

Bonjour cher tous, bonjour frère camerounais, sœur Camerounais, père et tous. Ma vidéo une fois de plus c’est une vidéo d’indignation. Il y a quelque temps à Bafoussam le jeune Cyrille Ebanga était tué à bout portant par une femme en tenue. Très peu de personnes se sont se indignées. Les larmes de sa maman m’ont déchiré le cœur. Il y a notre sœur Annie Chendjou qui a perdu ses quatre enfants à Bafoussam parce-que manque de couveuse.

Toujours très peu d’indignation. Chez nous la mort est devenue est banale. J’ai l’impression qu’on  n’apprend pas. On continue. Aujourd’hui notre frère anglophone Samuel Wazizi a été embastillé pendant plus de 300 jours, 300 jours torturé. On l’a fait subir les sévices corporels. Parfois les mots me manquent pour crier mon indignation. Je ne peux comprendre que certains personnes détournent encore leur regard, mettent les mains devant le visage pour ne pas voir.

A ces gens j’ai envie de dire une chose : le peuple vous posera la question demain où vous étiez quand on souffrait ? J’espère que vous allez répondre. J’appelle tout le monde à prendre conscience que le Cameroun appartient à tous les camerounais, à nous tous. Je ne peux pas croire que dans notre pays la mort est devenue un jeu. Comment quelqu’un peut être torturé, embastillé pendant plus de 300 jours sans voir un juge, sans voir ses avocats, torturé et finalement laissé pour mort.

 Je vous appelle tout simplement mes frères camerounais à un peu d’indignation. Posez-vous la question: Si cela arrivait à un de vos proches, à votre père, à votre mère, à votre frère comme le petit Ebanga qui est mort à Bafoussam. Qu’est-ce vous allez faire? Vous attendez toujours que ça arrive chez vous pour réagir. Non mes frères et sœurs. Non s’il vous plaît prenons conscience que le Cameroun c’est notre pays à tous. Quand quelque chose comme ça arrive, on se doit de dénoncer.

Alors moi je dénonce ! Je dis et je répète que Samuel Wazizi n’est pas parti pour rien. Il a écrit l’histoire, peu importe du bord politique, on va assumer cette histoire. La mort de ce journaliste va rester graver dans nos mémoires à tous. Essayez de vous imaginer 300 jours enfermé, torturé. Imaginez-vous ça. Merci beaucoup.

Vidéo décryptée par Cameroun Actuel

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dernières nouvelles

Suivez-nous !

Lire aussi