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Cameroun : les conditions d’incarcération et de libération d’Eric Golf Kouatchou

Sur la matinale de la radio ABK le 15 avril 2020, le président du Syndicat national des Journalistes du Cameroun (Snjc), Dénis Nkwebo est revenu sur les conditions d’incarcération et de libération du journaliste Eric Kouatchou, correspondant de Canal 2 international.

Denis Nkwebo témoigne que le SNJC dont il dirige a pu convaincre les geôliers d’Éric Kouatchou, « non pas grâce aux menaces, mais grâce aux explications professionnelles ». L’ancien journaliste au journal Le Jour fait savoir que dans le dossier qui incriminait son confrère, « il y avait plus de ragots que de vérités ».

Pour lui, « c’étaient des contre-vérités » ; car « Il y avait des soupçons moraux contre Eric Kouatchou. On pensait qu’il avait prêté sa carte de presse à Calibri Calibro pour rentrer au Salon de l’Agriculture et s’adresser au président Macron. On l’accusait d’avoir saccagé l’ambassade du Cameroun à Paris. On l’accusait de tout », a formulé Denis Nkwebo rapporte Cameroon-info.

Dénis Nkwebo indique dans la foulée que le correspondant de la télévision Canal 2 International à Paris a été reçu par le Délégué Général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé, après sa libération. Un moment qui d’après lui a permis au patron de la police de présenter au journaliste un dossier volumineux en le rassurant que de toutes les réponses attendues, celle du SNJC a convaincu les autorités de ce qu’il est un journaliste professionnel.

Les motifs d’arrestation

Dans ce volet, l’ancien du quotidien Le Jour affirme : « Je pense qu’on reprochait à Eric Kouatchou de ne pas suivre un certain nombre de personnes. Et ceux-là ont voulu lui dire : puisque vous ne voulez pas nous suivre, nous faisons une dénonciation contre vous et vous serez arrêté une fois au Cameroun ».

Les conditions d’incarcération

Pas de mauvais traitements à signaler pendant la détention du collaborateur de la chaîne de télévision française CNEWS.

« Éric Golf Kouatchou nous a dit qu’il a été très bien traité. Qu’il était dans une cellule spéciale, qu’il n’était pas mélangé avec les autres gardés à vue. Et qu’il n’a subi aucune menace, aucune intimidation et aucun acte de violence de la part des policiers.

Il dit qu’il a été traité avec respect. Ce qu’il faut noter c’est que monsieur le délégué général à la Sûreté nationale, Mbarga Nguélé, a présenté les excuses du gouvernement à monsieur Eric Golf Kouatchou parce qu’il lui a fait comprendre que la Police faisait son travail.

La Police n’était pas à l’origine de l’affaire. Elle a été saisie d’un certain nombre de faits et nous nous réjouissons de ce que toutes les vérifications aient été faites selon les règles de l’art », fait savoir Denis Nkwebo comme le rapporte Cameroon-Info.

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