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Cameroun : la pénurie de carburant paralyse à nouveau les activités à Mbouda

Depuis près d’une semaine, le département des Bamboutos connaît une pénurie de carburant. Les stations-service sont vides et la plupart des propriétaires de motos et de taxis sont obligés de se garer, ce qui paralyse les activités économiques.

« Je suis obligé de me garer et de rester à la maison à cause de cette pénurie de carburant. Comment vais-je nourrir ma famille si je ne conduis pas ? C’est mon métier et je le fais depuis de nombreuses années« , déclare un chauffeur de taxi.

« Cette crise du carburant nous pénalise vraiment. Ce n’est pas normal ! » s’exclame un autre chauffeur.

Le précieux liquide est devenu, selon d’autres, un commerce au noir.

« Parfois le carburant arrive et si vous n’avez pas de relations, vous n’êtes pas au courant. Il y en a qui sont toujours au courant de la disponibilité du carburant », explique un autre chauffeur.

Les prix des produits pétroliers au Cameroun ont récemment été augmentés par les autorités après une pénurie généralisée qui a duré plus de six mois. Depuis lors, ces produits sont devenus l’un des plus recherchés du pays. De nombreux vendeurs de carburant sont même allés jusqu’à ajouter un petit montant aux prix officiels, mais l’indisponibilité est toujours d’actualité.

« Certains vendent le litre de super à 1 000 FCFA au moins, tandis que d’autres le vendent à 1 500 FCFA, mais là n’est pas le problème. Le problème est de savoir où l’on peut trouver du carburant« , s’interrogent certains chauffeurs.

Face à cette situation, les vendeurs de carburant illicite, communément appelés zoa zoa, affirment que les affaires sont florissantes. Le prix du carburant non raffiné a spontanément augmenté, le litre étant vendu entre 900 et 1 000 francs CFA au lieu de 500 francs CFA auparavant.

« Pour m’en sortir, je suis obligé d’utiliser du zoa zoa même si cela détruit ma voiture« , nous dit un chauffeur.

Avec cette augmentation, les chauffeurs ont été obligés d’augmenter les tarifs de transport pour joindre les deux bouts.

« Nous payons maintenant 500 FCFA de Mbouda à Toumaka, une distance qui coûtait 250 FCFA auparavant. Où va le Cameroun ? » s’écrie un passager.

Le problème persiste malgré toutes les mesures prises par les parties prenantes et pour l’instant, les propriétaires d’automobiles attendent leur approvisionnement.

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