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Cameroun Actuel

Au tribunal : Ascoma à la barre pour licenciement abusif

Un de ses ex-employés, Patrick Etia Koum, lui réclame près de 260 millions de francs pour divers dommages.

Le tribunal de première instance de Douala-Bonanjo aura, dès ce 6 octobre à connaître du différend opposant la société d’assurances Ascoma Cameroun SA à son ancien cadre Patrick Etia Koum. La cour a été saisie par le dernier cité pour licenciement abusif, et qui demande le paiement de 258.178.619 francs au titre de ses droits.

Embauché le 1er décembre 2007 en qualité d’agent de maîtrise, le plaignant a été licencié le 24 janvier 2022 pour insubordination, violence morale et menaces à l’endroit de son supérieur hiérarchique. En somme «pour perte de confiance».

Dans le détail, Ascoma l’accuse d’avoir divulgué aux sociétés de gestion des droits d’auteur une information, selon laquelle une provision avait été constituée dans les comptes de l’assureur relativement aux revendications de paiement des artistes.

Toute chose qui, apprend-on, aurait, le 20 septembre 2021 donné lieu à un assaut violent par des protestataires contre tes locaux de ladite entreprise pour réclamer le paiement de leurs arriérés de 2007 à 2020, conformément aux conventions passées par les parties le 10 août d’avant.

Autrement dit, c’est parce que Patrick Etia Koum aurait «vendu» des secrets professionnels à l’extérieur que les locaux abritant le siège de son employeur ont été assiégés par des groupes d’artistes instrumentalisés.

Pour le demandeur, le conseil de discipline d’Ascoma, tenu le 13 décembre 2021 dans les locaux de la société, n’a jamais permis de confirmer ces allégations. Et de mettre au défi nombre de ses désormais anciens supérieurs, qui n’ont jamais pu le confondre face à d’éventuels témoins – qu’ils soient artistes ou collègues.

La somme réclamée à la société d’assurances correspond, selon les détails auxquels votre journal a pu accéder, à l’indemnité de licenciement, à l’indemnité compensatrice de préavis, à l’indemnité de congés, au treizième mois ainsi qu’aux dommages-intérêts pour le préjudice subi.

La requête de M. Etia Koum est assortie d’une demande d’exécution provisoire du jugement à hauteur de 600.000 francs, nonobstant opposition ou appel éventuels et sans caution.

Aurore Plus

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