Tous les fonctionnaires aussi bien du privé que du public sont impactés par cette guerre qui a éclaté au Soudan depuis le 15 avril et qui a déjà fait environ 3.000 morts et trois millions de déplacés et de réfugiés.
Les bombardements et autres raids aériens ayant coupé l’électricité, les lignes téléphoniques et les réseaux de communication, impossible de faire les virements de salaire ni les primes promises pour les fêtes musulmanes de l’Aïd el-Fitr en avril dernier et de l’Aïd al-Adha le mois dernier.
Les banques ont fermé à Khartoum dès les premiers échanges de tirs entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les Forces de soutien rapide (FSR), des paramilitaires dirigés par le général Mohamed Hamdane Daglo.
En plus de l’insécurité, ces fonctionnaires ainsi que leurs familles doivent faire face à la faim et à une précarité qui ne dit pas son nom.
Le prix du carburant a été multiplié par 20 dès le début du conflit, s’en est suivi la flambée des prix des denrées alimentaires.
La Banque centrale a annoncé au début de ce mois le rétablissement du fonctionnement de ses antennes dans la plupart des Etats du pays, mais les fonctionnaires ne sont pas au bout de leur patience.
Un front regroupant médecins, ingénieurs, enseignants et journalistes a récemment annoncé « des mesures d’escalade si les salaires ne sont pas payés ».
Cette guerre qui n’en finit pas risque d’achever complètement l’économie soudanaise déjà mise à mal après des années de sanctions et d’isolement, conséquence du régime d’Omar Al-Bachir.
ATS
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