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Selon l’entraîneur français Hubert Velud, le Soudan minimise la menace du coronavirus

La pandémie de coronavirus progressant en Afrique, l’entraîneur français de l’équipe nationale du Soudan a décidé de rentrer en France, contre l’avis de la Fédération.

Les entraînements ont eu lieu le plus normalement possible. Le stage s’est déroulé comme si de rien n’était. «Ici, rien n’a changé», regrette Hubert Velud, l’entraîneur français de l’équipe nationale du Soudan.

Dans quelques jours, les Crocodiles du Nil, surnom de la formation, devaient affronter le Ghana sur la pelouse des Blacks Stars. Mais face à la pandémie de coronavirus, la Confédération africaine de football (CAF) a récemment décidé de reporter les matches des troisième et quatrième journées de qualificatifs pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021, prévus entre tes 25 et 31 mars.

La question s’était donc posée de stopper le rassemblement. «Mon staff technique et moi, nous n’étions pas très favorables à sa poursuite explique Hubert Velud au Monde Afrique. La fédération oui.

D’ailleurs, à l’écouter, il n’y a pas de problèmes.» Pour le moment, au Soudan, seulement deux cas positifs au Covid-19 et un décès ont été recensés, mais le coach ne veut plus rester à Khartoum. «Encore moins depuis que le championnat national a été arrêté, il y a trois jours», ajoute-t-il.

La fédération lui a demandé de continuer le stage jusqu’au 31 mars. Hubert Velud, 60 ans, a décidé d’y mettre un terme et de rentrer à Paris via Dubaï, sur un vol censé décoller samedi 21 mars.

«La fédération devra accepter, sinon, s’il devait y avoir un litige, la FIFA tranchera, assène-t-il. Je né veux pas être l’entraîneur qui insiste pour continuer les entraînements et mettre mes joueurs en danger. J’ai une image à défendre. »

«Panique générale»

Lors du stage, aucun joueur, selon M. Velud, n’a effectué les fameux gestes barrières. Ni les journalistes locaux. «Tous se serraient la main. Moi, je les saluais de loin, assure-t-il. J’ai fait attention autant que possible, j’ai mis une distance à chaque fois.

Mais quand je raconte aux joueurs et aux journalistes soudanais ce qui se passe en France, ça les fait sourire, ils ne me croient pas. Ils ne se rendent pas compte de la gravité de la situation. Et cè n’est pas faute d’avoir fait de la pédagogie.»

Quand le technicien a lu un article sur l’Organisation Ynondiale de la santé (OMS) appelant le continent africain à «se réveiller» et à «se préparer au pire» face à l’expansion de la pandémie, il s’est dit : «C’est exactement ça ! Quand l’épidémie va arriver ici, ça va être rfirrtporte quoi, ça sera la panique générale.

Il n’y a pas de lits dans les hôpitaux, décrit le Français. Et on va lâcher les joueurs dans la nature. Ils étaient presque plus en sécurité lors du rassemblement que dehors avec leur famille.»

Dans cette ambiance bizarre, le sélectionneur – qui a été nommé à ce poste le 28 janvier – a pu « vraiment bien» faire connaissance avec ses internationaux. «Ce qui m’importe, c’est leur santé, parce que je ne sais pas quand je reviendrai», lance-t-il

Jusqu’à présent, Hubert Velud était cans son hôtel à Khartoum. Les femmes de ménage, dit-il, portaient un masque. Depuis samedi, il tente de rentrer en France et de regagner sa maison située en Corse, près de Bastia.

«Je n’ai pas vraiment peur, mais il y a une petite angoisse, celle du voyage, des aéroports, reconnaît-il. Je sais quand je vais partir, mais pas quand je vais arriver.»

Source: Le Zénith

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