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Assassinat de Martinez Zogo : Calixthe Beyala réclame la tête de tous ses meurtriers

L’écrivaine Calixthe Beyala a accordé une interview à Brut, après son apparition parmi une vingtaine de personnalités camerounaises dans une tribune du journal Le Monde pour parler de « leur inquiétude sur la violence du débat public » au Cameroun.

Le 22 janvier dernier, Martinez Zogo, journaliste de la radio Amplitude FM a été retrouvé mort en périphérie de Yaoundé le corps présentant d’importants sévices corporels. une découverte macabre qui a créé une onde de chpc dans le pays ainsi qu’à l’international. « On n’a jamais vu un meurtre aussi sordide et barbare. Ce corps-à-corps vis-à-vis d’un homme démuni. Ce qui montre le courage de Martinez Zogo, c’est qu’il savait qu’il était suivi. Il est même parti à la DGSN pour demander de l’aide, qu’on lui donne des gardes du corps. On ne lui a pas donné de gardes du corps. C’est ainsi qu’il a été filé pendant une semaine avant d’être enlevé », a déploré la romancière Calixthe Beyala.

L’enquête instruite par le chef de l’État Paul Biya connaît une évolue sans précédent avec l’arrestation des membres de la Délégation générale à la recherche extérieure (DGRE), du puissant homme d’affaire Amougou Belinga et de son entourage. Tous sont soupçonnés d’une manière ou d’une autre impliqués dans l’assassinat du présentateur de l’émission « Embouteillage ».

« C’est un système qui perdure depuis trop longtemps. C’est-à-dire des assassinats faits par des hommes politiques parce que ce sont des hommes puissants. On n’a jamais pu ni les arrêter ni savoir qui a fait quoi. C’est la première fois dans l’histoire du Cameroun. Nous savions tous que c’était des hommes puissants, des politiques et autres qui commentaient ces meurtres mais jamais on avait réussi à attraper quelqu’un.

C’est la première fois que l’on met la main sur ces hommes-là. On veut que la totalité de ces hommes puissants qui ont assassiné soient arrêtés. On a voulu peut-être dire aux Camerounais : ne parlez plus jamais, ne dites plus jamais rien contre le régime en place, contre la barbarie en place, contre la corruption, le pillage des caisses de l’État« .

Ô Camer

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