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Annoncé en fuite, Cyrus Ngo’o a pris part à la 102e session du conseil d’administration du PAD

Le Directeur général du Port Autonome de Douala a pris part à la 102e session du Conseil d’administration de l’entreprise qui s’est tenue le lundi 30 mai 2022 à Douala. Cyrus Ngo’o est donc réapparu alors que plusieurs médias l’annonçaient en fuite. 

En effet, les membres du Conseil d’administration du Port Autonome de Douala se sont réunis le lundi 30 mai 2022 pour examiner plusieurs sujets relatifs au fonctionnement de l’entreprise. Parmi quelques points inscrits à l’ordre du jour:
– l’examen et l’approbation des comptes des Régies du PAD (Régie du Terminal à Conteneurs, Régie du Dragage, Régie du Remorquage);
– l’examen et le projet de texte approuvant l’actualisation du plan de passation et du journal de programmation des marchés du PAD au terme du 1er trimestre de l’exercice 2022;
– Présentation et approbation du rapport d’activités du Comité chargé de la Commande, pour le compte du 1er trimestre de l’année 2022.

Le directeur général du PAD Cyrus Ngo’o a bel et bien assisté aux travaux. Sa présence est apparue comme un fait inédit, ceci d’autant plus que ce dernier est annoncé en fuite. Rappelons qu’un mandat d’incarcération a été adressé contre le directeur général du PAD dans l’affaire Cana Bois.

Pour rappel, l’extrait du plumitif des audiences de la Chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Douala Bonanjo, renseigne à suffire sur l’affaire opposant Ngo’o Cyrus, le directeur général du port autonome de Douala, à l’homme d’affaires Nassar Bouhadir, au sujet de la scierie Cana bois.

Le mis en cause, malgré ses réseaux d’influence, est « reconnu coupable d’abus de fonction et de concussion des articles 74, 140-et 142 du Code pénal ; le condamne à 6 mois d’emprisonnement et a 1 700 000 francs d’amende ferme, à 3 200 000 000 de francs a titre de réparation à la partie civile ; soit un préjudice économique de 2 700 000 000francs et des dommages et intérêts estimés à 500 000 FCFA ».

Par ailleurs, ce verdict rendu par le tribunal de première instance de Douala Bonanjo « Condamne en outre Je prévenu aux dépens liquidés a la somme de 161 726 900francs ». C’était courant août 2021 alors que la juridiction statuait publiquement, contradictoirement à l’égard des parties en matière correctionnelle, 1er ressort.

Mfomkpa Abada Nforen, le président du tribunal, qui avait dans la même décision fixé « a 5 ans la durée de la contrainte par corps, décerne en exécution de cette sentence, un mandat d’incarcération contre le prévenu».

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