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Amour fatal : il pensait avoir trouvé l’âme sœur, elle l’a poignardé dans son sommeil

En décembre, Omang Botsa, 36 ans, rencontre Vitore Mbabang, 25 ans. Il est immédiatement séduit. Il pense avoir trouvé l’amour de sa vie.

Victoire est une belle femme, mais derrière son charme extérieur se cache un côté sombre et sinistre dont le modeste Omang ne sait pas qu’il lui coûtera la vie trois mois à peine après le début de leur relation.

Le 15 février, après une nuit de fête et de beuverie, le couple rentre chez lui et Omang, épuisé, s’endort profondément, mais son amante Victoire élabore un plan diabolique. Vers 2 heures du matin, à l’heure la plus indécente de la nuit, Victoire sort un couteau de cuisine et poignarde l’homme qu’elle prétend aimer, à plusieurs reprises.

La tante d’Omang Botsa, Marie, frappée d’un chagrin insondable, se souvient de sa voix frêle appelant à l’aide cette nuit-là après l’agression. Marie était assise dans la cour familiale du quartier Pozam de Douala III lundi après-midi, encore sous le choc de la scène tragique.

« Il a crié : « Maman, sauve-moi ! Tante, sauve-moi ! Elle m’a tuée ! » tout en frappant à la porte, a déclaré. « Je l’ai entendu comme si c’était un rêve alors que j’étais allongée dans le salon… Lorsque j’ai ouvert la porte, il est tombé sur moi et le sang a coulé. J’ai appelé des enfants à l’aide, mais quand nous sommes arrivés à l’entrée de l’hôpital, il est mort », raconte-t-elle.

D’autres membres de la famille et des voisins se sont rassemblés avec des visages sombres, fixant le seul souvenir d’Omang : une photo de lui accrochée à la fenêtre de sa tante, une maison près de la chambre du couple.

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Selon la sœur cadette d’Omang, Larissa, son amante, identifiée comme Victoire, l’a poignardé à plusieurs reprises alors qu’il dormait sur le canapé de leur chambre. La famille rapporte que les deux avaient passé la journée ensemble et étaient rentrés tard à la maison après avoir bu des verres dans un bar.

Bien qu’aucune alerte significative n’ait été déclenchée concernant la relation du couple, la famille réfléchit maintenant à de petits signaux d’alarme qu’elle regrette de ne pas avoir traités.

« Ils étaient ensemble toute la journée, mais des enfants m’ont dit qu’aux alentours de midi, elle l’avait menacé avec un couteau. Des petits enfants du quartier nous en ont parlé après sa mort », a déclaré Marie.

« La semaine dernière, alors que j’étais en voyage, elle m’a envoyé des messages urgents disant qu’elle était sur le point de rompre avec mon frère. Elle a affirmé qu’elle ne pouvait plus le soutenir et a mentionné que le diable la gagnait », a ajouté Larissa.

A la porte de la chambre d’Oman, les bagages de Vitoire sont restés. L’autre sœur cadette du défunt, Synthia Tuekam, a déclaré que la victime lui avait dit de quitter son domicile. Elle a porté ses affaires chez la tante du compagnon, qui a déclaré qu’elle ne pouvait pas la laisser entrer et lui a recommandé d’arranger les choses avec Omang.

Vitoire, selon la sœur cadette du défunt, a refusé d’accepter que son compagnon ait mis un lien (que voulez-vous dire ici ? Précisez en termes simples) dans leur relation, raison pour laquelle elle a décidé de le tuer. Elle avait un enfant de deux ans qu’elle a amené chez Oman, mais il semblerait qu’elle ait emmené l’enfant une semaine avant l’incident.

« Mon frère lui avait dit de partir, mais elle a commencé à le faire chanter avec de la nourriture (qu’est-ce que cela signifie ?) et d’autres choses. Elle restait dehors tard ou passait des nuits à l’extérieur. Il était devenu le baby-sitter de l’enfant », a raconté Larissa.

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Dans le quartier, Oman est connu comme un homme doux et gentil, bien qu’il soit impliqué dans le taekwondo. Au moment de mettre sous presse, le corps de la victime a été transporté à la morgue de Laquintinie, tandis que Victoire se serait rendue à la police suite à la pression de sa sœur, car elle avait fui la scène du crime après l’agression au couteau.

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