L’agression récente du ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique à Bruxelles continue de faire couler beaucoup d’encre.
Mais au-delà de l’indignation légitime suscitée par cet acte, une autre controverse est née : celle d’une accusation basée sur un faux communiqué attribué au MRC.
Le ministre Grégoire Owona a pris la parole pour dénoncer un supposé soutien du président Maurice Kamto et de son parti aux violences perpétrées par la Brigade Anti-Sardinards (BAS). Dans son message, publié sur les réseaux sociaux, il regrette que « un parti et son Président confirment insidieusement leur soutien et leurs encouragements à la violence ». Une déclaration qui repose sur un document qui s’est avéré être un faux.
Cette confusion soulève une question essentielle : dans un contexte politique déjà tendu, peut-on se permettre d’alimenter des tensions sur la base d’informations erronées ? La prudence et la vérification des sources devraient être de mise, surtout lorsque des accusations graves sont en jeu.
Au-delà des divergences politiques, ce type de dérapage illustre l’urgence d’un débat apaisé, où les Camerounais, notamment les femmes et les jeunes, puissent s’exprimer librement sans crainte de récupération ou de manipulation. Dans un climat aussi fragile, la responsabilité des leaders politiques est plus que jamais engagée.