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Affaire Martinez Zogo : cette main noire qui a ordonné le maintient en détention de Bruno Bidjang et le colonel Etoundi Nsoe

Il y a quelque chose qui s’est produit dans l’affaire Martinez Zogo qui est passé inaperçue mais qui pourtant devrait amener à s’interroger toute personne qui cherche la vérité dans cette affaire.

Le philosophe et psychiatre allemand KARL JASPERS soulignait que : « Les questions, en philosophie, sont plus essentielles que les réponses, et chaque réponse devient une nouvelle question ».

Dès lors, lorsqu’un problème d’une ampleur politique aussi important que l’assassinat de Martinez Zogo se pose, les questions deviennent essentielles. Il faut tout interroger y compris ce qui pourrait apparaître comme des évidences. Et d’ailleurs que serait une investigation si elle ne reposait pas sur un questionnement permanent auquel nous devons apporter des réponses ?

Revenons donc à l’affaire Martinez Zogo. Le journaliste Bruno Bidjang, responsable Médias du groupe l’Anecdote, le colonel Etoundi Nsoe, ancien commandant de la garde présidentielle et beau-père de Jean Pierre Amougou Belinga, ainsi que le chauffeur de Jean Pierre Amougou Belinga, ont été arrêtés tous le 6 février 2023.

Très vite, on nous fait savoir et notamment Reporters sans Frontières que s’agissant de Bruno Bidjang, un serveur a révélé un réseau de journalistes qu’il payait pour travestir l’information. Puis on nous a dit que Etoundi Nsoe était celui qui a porté 35 millions de Fcfa et l’argent a transité par son compte bancaire. S’agissant du chauffeur, c’est lui qui faisait les courses pour son patron dans l’opération.

Chose surprenante : BRUNO BIDJANG, LE CHAUFFEUR DE JEAN PIERRE AMOUGOU BELINGA ET LE COLONEL ETOUNDI NSOE ONT ETE AUDITIONNES UNE SEULE FOIS. ILS N’ONT ETE CONFRONTES NI A AMOUGOU BELINGA, NI A EKO EKO, NI A JUSTIN DANWE ET ENCORE MOINS A UN MEMBRE DU COMMANDO.

Ces gens ont été auditionnés le 6 février, jour de leur arrestation et ont été maintenus en prison jusqu’au 4 mars 2023 avant d’être relâchés devant le commissaire du gouvernement.

Pourquoi avoir maintenu ces gens en détention pendant 29 jours si l’on n’avait rien sur eux ? ( Bruno Bidjang a été auditionné et comparaît libre non pas pour les affaires de serveur mais un échange whatsapp avec le journaliste Paul Daizy Biya)

Qui a fait fuiter de fausses informations à Reporters Sans Frontières dont la crédibilité a permis de penser que les enquêteurs avaient des choses contre ces trois et par là influencé l’opinion ?

Qui avait intérêt à ce que Bruno Bidjang et Etoundi Nsoe soient maintenus pendant un mois en cellule alors que les gendarmes n’avaient rien contre eux ?

Etre l’employé de quelqu’un ou son beau-père n’est pas encore un crime en droit camerounais. NOUS DEVONS TROUVER LES REPONSES A CES QUESTIONS AU NOM DE NOTRE QUETE DE VERITE DANS CETTE AFFAIRE.

Boris Bertolt

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