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2e Phase de la pénétrante Est : les travaux piétinent

Le chantier consacré à l’aménagement de cette route connaît une baisse de régime depuis peu, faisant penser à un arrêt d’activités.

Ce mercredi 29 avril, le tronçon routier allant de Boko jusqu’à la Dibamba, site de la deuxième phase des travaux d’élargissement de la pénétrante Est, présente les allures d’un chantier à l’arrêt. Sur le trajet, l’on peut voir les traces de terrassement, les balises de sécurité, les plaques signalétiques de chantier… A première vue, les travaux semblent à l’arrêt.

Approché par CT, le délégué régional du ministère des Travaux publics du Littoral, Joseph Ndjock, affirme le contraire. « Le chantier n’est pas arrêté. Il est seulement timide compte tenu du contexte sanitaire. Nous avançons mais la vitesse n’est plus celle de la pression du Chan, celle des gros rendements à partir des gros regroupements », soutient notre source. Le délégué ajoute que le terrassement est à sa phase terminale côté droit, dans le sens Douala-Edéa.

Sur les lieux indiqués par le délégué régional, des engins s’activent effectivement. Les travaux sont en cours mais en mode équipes réduites. Pour la suite, Joseph Ndjock annonce pour bientôt les travaux de terrassement dans le sens inverse.

Les résultats de la réunion de chantier tenue le 29 avril dernier attestent de la vitalité du chantier. Il s’agit, entre autres d’un bon niveau d’atteinte des résultats des objectifs d’urgence du Chan ; d’une progression marginale des travaux de maintien, d’assainissement et de terrassement.

Le ralentissement du chantier a cependant une incidence non négligeable sur le quotidien des riverains et des usagers de cette route. La zone renoue peu à peu avec les bouchons observables aux carrefours Tradex-Yassa et Ari notamment.

« Quand le chantier était dense, il y avait moins d’embouteillages. L’entreprise en charge des travaux savait comment organiser la fluidité de la circulation. Depuis que les travaux sont presque à l’arrêt, rouler ici devient un peu plus difficile », déplore Alex, moto-taximan. L’usage des zones circulâmes du chantier par des motocyclistes et automobiliste soulève des nuages de poussière à longueur de journée. Surtout en cette période où les pluies se font rares dans la capitale économique.

Ce tronçon routier long de 9 km charrie beaucoup d’espoirs pour les populations riveraines en particulier, qui y voient un outil indéniable de développement de leur zone. A terme et grâce à la fluidité du trafic qui en résultera, le projet contribuera à booster les échanges commerciaux dans la sous-région Afrique centrale -le temps « c’est de l’argent ».

Source: Cameroon Tribune

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