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Zone Cemac : vert une brigade mixte pour faciliter la libre circulation

La question était au cœur de la réunion des Ministres de la sous-région Afrique centrale, le 9 août 2022 au Gabon.

Les administrations douanières des 6 Etats de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) sont à pied d’œuvre pour réaliser leur projet de création d’une brigade douanière mixte Inter-Etats le long des principaux corridors et aux postes frontières.

Au cours de son allocution, le Pr Daniel Ona Ondo a commencé par un rappel historique de la création de l’Union Douanière Equatoriale (UDE) en 1959, de l’Union Douanière et Économique de l’Afrique Centrale (Udeac) en 1964, à la création de la Cemac le 16 mars 1994.

Pour lui : « En 63 ans d’existence, sans rupture et sans faille, notre Communauté dispose à son actif bien des avancées et des gains qui méritent d’être confortés et développés, mais aussi des lacunes persistantes, qui méritent d’être corrigées ».

En effet, avec la crise Russo- ukrainienne, les pays de la Cemac s’inscrivent désormais dans des plans d’urgence qui devraient privilégier des politiques bien ciblées d’mport-substitution. De plus, favènement de la Zone le Libre Échange Continentale Africaine (Zlecaf) est un autre défi qui mérite d’être intégré dans les politiques communautaires afin de permettre aux États d’en tirer meilleur profit.

Face à ces défis majeurs « Des actions coordonnées doivent être menées au niveau des États, encadrées et suivies au niveau communautaire par le Comité des Chefs de Police de l’Afrique Centrale (Ccpac), Institution spécialisée de la Cemac, pour surveiller, faciliter et garantir la libre circulation en zone Cemac », avise un expert.

Pour les mécanismes de mise en œuvre de ce projet, les participants ont abordé la question du statut juridique des personnels de cette future brigade; leur mode d’intervention en lien avec les exigences de facilitation, le contrôle et le suivi-évaluation des activités de la brigade ou encore la promotion de l’intégration par la facilitation des transports et du transit des marchandises.

L’occasion aussi d’aborder les questions d’ordre logistique notamment la dotation des équipes en outils modernes de contrôles non intrusifs et l’actualisation des corridors d’intégration Inter- Etats en Cemac.

La faiblesse de ces échanges (-3%) s’explique par l’étroitesse des marchés nationaux mais surtout par les nombreux obstacles physiques et réglementaires à la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes.

Droit de douane

En boostant les échanges, la Zlecaf doit gérer des milliards de dollars de retombées pour les Etats tout en réduisant pauvreté et inégalité, à condition de lever certains obstacles. L’enjeu est connu . il faut tirer de la pauvreté les 34 % des Africains disposant seulement de 1,9 dollars ( 1 220 F CFA) par jour, soit 490 mi lions de personnes.

Le principal remède n’est pas moins connu : en abaissant les barrières douanières et en multipliant les infrastructures de communication sur le continent.

Selon les analyses de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (Cnuced), le commerce intra-africain est une manne en puissance : il peut augmenter de 9,2 milliards de dollars (5 911 milliards de F CFA) grâce à la réduction des droits de douanes entre pays africains et de 21,9 milliards de dollars (14 070 milliards de F CFA) supplémentaires grâce à la suppression des autres obstacles aux échanges.

Défis Actuels

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