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Yaoundé : des gendarmes arrêtés pour avoir torturé à mort un homme

Un incident tragique a eu lieu à la brigade de gendarmerie d’Etoudi à Yaoundé, dans la région du Centre. Des gendarmes ont été arrêtés pour avoir torturé à mort un détenu. Cette affaire a été confirmée par deux organisations non gouvernementales (ONG) basées au Cameroun, notamment « Mandela Center International Foundation » et « New Human Rights ».

La Fondation Nelson Mandela, qui lutte contre les violations des droits et les arrestations arbitraires dans le pays, a déclaré que les contestations de la victime, Ndongo Bilogo, ont commencé après son arrestation, sa torture et sa détention à la Brigade Territoriale de Gendarmerie d’Etoudi le 1er juin 2023. Selon les informations disponibles, il a été arrêté après avoir remis un colis à une dame dans un hôtel d’Etoudi. Le contenu précis du colis n’est pas encore connu, mais il est évident que son arrestation, sa détention et son meurtre sont liés à cet événement.

Les ONG ont souligné que les enquêtes menées par le colonel Nana du poste de commandement opérationnel de la gendarmerie (COG) du Secrétariat d’État à la Défense (SED) ont permis d’arrêter les auteurs présumés de cet acte abominable. Cependant, ces arrestations sont intervenues un peu trop tard, car Bilogo avait déjà été libéré sans caution le 5 juin 2023. Malheureusement, il est décédé le 19 juillet 2023, aux urgences de l’hôpital général de Yaoundé.

Selon un communiqué commun des ONG, Bilogo présentait de nombreux hématomes sur le corps, en particulier au niveau du visage, et a été immédiatement admis aux urgences de l’hôpital. Le diagnostic médical a révélé un hématome intraparenchymateux temporal sévère, ce qui indique l’accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins. Les hématomes sont généralement causés par des blessures ou des traumatismes. Une blessure peut entraîner la rupture des parois des vaisseaux sanguins, permettant au sang de se répandre dans les tissus environnants.

Cette affaire n’est malheureusement pas un cas isolé. Elle rappelle le triste sort de Samuel Wazizi, également assassiné en détention quelques jours après avoir été arrêté et torturé par les forces de sécurité. De plus, il y a eu d’autres cas de détenus qui sont décédés en détention en raison du refus d’accès aux soins de santé.

Les ONG ont annoncé qu’une enquête était en cours pour faire la lumière sur cette affaire. Il est essentiel que justice soit rendue et que les responsables de ces actes inhumains soient traduits en justice. La torture et les mauvais traitements sont des violations flagrantes des droits de l’homme et ne doivent pas être tolérés dans une société civilisée. Il est également crucial que les autorités prennent des mesures pour garantir la sécurité des détenus et prévenir de tels actes à l’avenir.

Cette affaire souligne l’importance du respect des droits de l’homme et de l’obligation des forces de sécurité de protéger et de servir la population. Les citoyens ont le droit d’être traités avec dignité et de bénéficier d’un système judiciaire équitable. Il est donc essentiel que les autorités au Cameroun prennent des mesures concrètes pour mettre fin à ces abus et garantir la sécurité et la justice pour tous.

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