Le régime emprisonne ses opposants dans l’espoir de les faire peur et de les museler comme dans toute bonne dictature.
Sauf que cela ne marche plus.
Car comme vous l’avez sûrement remarqué, tous les prisonniers politiques du mrc récemment libérés et même ceux libérés par le passé ont quelque chose de particulier. Ils affichent toujours un sourire dès leur sortie de prison et font le » V » de la victoire. Mieux encore, ils expriment leur détermination à poursuivre avec encore plus d’engagement la lutte pour la liberté et la démocratie au Cameroun. Preuve que la prison au lieu d’affecter leur détermination les a plutôt renforcée.
Illustration :
Madame Thérèse Assomo, alias maman Pilon, qui vient de passer deux ans en prison et qui a subi des traitements inhumains et dégradants de la part des autorités Camerounaises est actuellement à Nkongsamba où se tient un meeting du MRC à l’hôtel Féré . Elle a dû parcourir des centaines de kilomètres pour se trouver à Nkongsamba et elle n’est pas seule à le faire. Cela ne vous parle pas ?
Moralité : l’emprisonnement arbitraire des citoyens ne les affaiblit pas. Il endurcit leur coeur et crée les conditions de la révolte.
Il est donc contreproductif de toujours recourir à la barbarie comme seule et unique façon de faire face à l’adversité politique. Il appartient au régime rdpc de s’adapter aux exigences de la démocratie en comprenant que celle-ci est inconcevable sans la liberté.
En tout état de cause, nous invitons le régime de Yaoundé à cesser de réprimer les libertés publiques au Cameroun. Mais aussi d’arrêter de persécuter des militants du mrc et de l’opposition en général. Cette pratique rétrograde d’une autre époque est inacceptable en démocratie . Plus est, elle contredit fort pertinemment ceux qui essaient de faire croire que le Cameroun est une démocratie.
En attendant, tous au meeting du MRC à Nkongsamba. Aucun espace de liberté ne doit être négligé
Arlette Framboise Doumbe Ding
