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Vacance du pouvoir au sommet de l’Etat : Joseph Antoine Bell se prononce sur la succession de gré à gré

Depuis plusieurs semaines le débat sur une éventuelle succession de gré à gré au sommet de l’Etat fait rage sur les réseaux sociaux et les différentes chaînés de télévision et de radio au Cameroun. Une idée portée par le Professeur Maurice Kamto et le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) et qui fait croire qu’en cas de vacance du pouvoir, l’on devrait revenir aux résultats de l’élection d’octobre 2018.

Seulement, cette disposition ne figure pas dans la Constitution du Cameroun à moins qu’elle ne soit proposée aux députés de la Nation et aux sénateurs qui sont actuellement en conclave au cours de cette session du mois de juin du Parlement.

Invité de l’émission «Face à l’Actu» du 14 juin dernier de la chaîne de télévision STV, Joseph Antoine Bell, l’ancien gardien des buts de l’Union de Douala et de l’équipe nationale de football le Lions Indomptables a eu à se prononcer sur ce délicat sujet. Pour Joseph Antoine Bell, la passation du pouvoir au Cameroun a régie par les textes de notre pays, notamment la loi fondamentale qu’est la Constitution.

Et, la position de l’ancien Lion Indomptable est sans équivoque : «Maintenant pour ce qui est de la passation d’un pouvoir, il faudrait qu’on se dise que le Cameroun est doté de textes qui le régissent, on appelle cela la Constitution et donc tous les hommes politiques doivent la connaître au bout des doigts et la Constitution du Cameroun ne dit nulle part que le pouvoir peut se passer entre quelqu’un et le fils ou le cousin ou le neveu, il y a des textes. Et si ceux qui vivent aujourd’hui ne se sont pas suicidés lorsque le Président Ahidjo suivant les textes avait décidé de quitter le pouvoir et que en le faisant a suivi ce que la Constitution stipulait et quelqu’un d’autre notamment donc en l’occurrence le Président Biya est arrivé au pouvoir, personne ne s’est suicidée c’est ce que prévoyait les textes. Les textes prévoient qu’en cas de vacance c’est le boulanger du coin qui deviendra Président. Si vous avez voté ces textes-là, pourquoi voulez-vous vous plaindre si le boulanger devait devenir Président», a-t-il déclaré face au journaliste Dipita Tongo.

Contre les défenseurs du gré à gré et qui parlent d’équité comme si la succession était une compétition, l’ancien candidat à la présidence de la Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot), laisse entendre que l’on ne saurait parler d’une compétition. Les textes qui régissent le pays ayant tout réglé.

«Il n’y a pas de compétition, c’est d’abord les textes. Vous parlez de la vacance de pouvoir qui n’est pas encore arrivée mais les textes sont faits pour prévoir, tout ce qui pourrait arriver. Vous ne pouvez donc pas empêcher que ça se passe comme c’est prévu. Nulle part il n’est écrit qu’en cas de vacance de pouvoir, on revienne à l’élection précédente. Donc ceux qui aiment parler de l’élection de 2018, une vacance de pouvoir comme on nous a vacciné les oreilles les deux ou trois derniers mois, la vacance de pouvoir ne ramène pas à l’élection précédente. Il y a une succession prévue par les textes et en allant à l’élection 2018, ces prévisions-là existaient et on les connaissait, donc faut pas les remettre en cause. Maintenant s’il y a un changement à apporter dans la constitution, il ne fera qu’apporter qu’une évolution à quelque chose qui existait, il y a forcément aujourd’hui un mécanisme de la prise de pouvoir en cas de vacance qui existe».

Voilà des arguments qui devraient mettre un terme à un débat qui n’aura que trop duré et qui est de nature à détourner l’attention des Camerounais sur l’essentiel et pour le moment, l’essentiel des Camerounais se résume à leur survie contre la pandémie du coronavirus qui ne cesse de faire des victimes de par le Monde.

Source : Aurore Plus

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