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Cameroun Actuel

Une journaliste de la CRTV accuse sa ménagère de viol sur un enfant autiste de 8 ans

La mise en cause Sandrine Njika est incarcérée dans un commissariat de Yaoundé depuis le 29 mars 2023.

Agnès Solange Abessolo, journaliste en service à la CRTV est au centre de ce qui pourrait sembler être un scandale. Samedi dernier, le lanceur d’alerte Nzui Manto a publié une lettre à lui adressée par Sandrine Njika. Cette dernière se présente comme ancienne ménagère de la journaliste enfermée au commissariat central de Yaoundé, pour viol sur l’enfant autiste de sa patronne âgé de 8 ans. Une accusation qu’elle nie “formellement”.

« J’étais censée m’occuper de son fils autiste, faire le ménage et la cuisine pour un salaire de 40000 fcfa. Je résidais chez elle, du lundi au vendredi et le week-end j’allais chez moi, j’y ai fait une semaine mais déjà je sentais que cette dame était louche , colérique. Je n’avais pas le droit de m’asseoir dans son salon, pas de visionner. Je devais supporter le comportement agressif de son fils autiste ( je ne savais pas ce que c’était ). Et surtout elle me maltraitait. (…).

J’ai terminé mon mois de travail avec peine , elle m’as remis 30 mil qu’elle ne me donne pas 40 mil parce que j’avais rater la cuisson d’un plat de okok la veille, que j’avais préparer ça à la manière des bamileke. Elle m’as jeté l’argent à la figure , je lui ai dit séance tenante que je vais arrêter le travail. Elle m’as menacé de ne pas parler d’elle sinon j’allais le payer de ma vie. (…)

Lundi ou mardi je serai de nouveau au parquet voir un juge qui me condamnera certainement pour quelques chose que j’ignore. Je n’ai pas d’issue même l’avocat je n’ai pas svp grand-frère (Nzui Manto ndlr) aidez-moi. Je n’ai personne dans la vie et suis issue d’une famille pauvre. Je vais aller en prison pour rien ».

Très vite, la situation de cette jeune femme va toucher “L’Alliance internationale pour le Droit pour Tous et la Dignité Humaine”. Par la voix de son secrétaire général Etienne Fopa Simo, on apprend qu’elle sera désormais assignée d’un avocat. “Gardée à vue depuis le 29 mars 2023, son dossier est retourné à la PJ pour complément d’enquête qui aura lieu demain lundi 10 avril.”, peut-on lire dans la déclaration de l’ONG basée en Allemagne.

« J’ai rencontré la jeune dame. Elle est traumatisée par la situation d’injustice qu’elle vit. Mais elle est d’un mental solide. Même sans avocat, elle a résisté à la pression et a refusé de signer une lettre d’aveu. (…)

En cellule, elle vit grâce à la solidarité de ses codétenus et à la bienfaisance d’une voisine qui lui a apporté un habit de rechange depuis le 29 mars.

Demain, (ce lundi ndlr) je pourrai vous dire davantage sur l’objet de la plainte. Elle parle de poursuites de viol sur un enfant autiste de 8 ans qu’elle nie formellement… »

L’Alliance internationale pour le Droit pour Tous et la Dignité Humaine qui a mis à la disposition de l’accusée un conseil pour “ l’accompagner dans cette procédure” souligne ne pas “prétendre innocenter” dame Sandrine Njika. On connaîtra certainement un développement dès ce lundi 10 avril. Affaire à suivre…

Ô Camer

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