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Tout savoir sur l’affaire Glencore

Glencore PLC, entreprise anglo-suisse de négoce au coeur d'un scandale de corruption en Afrique

D’abord, il convient de présenter cette entreprise. Il s’agit d’une multinationale fondée en 1974 par March Rich. Son siège social est dans la ville de Baar en Suisse. Mais une partie de sa direction est en Angleterre, car c’est une société publique anglo-suisse.

Son chiffre d’affaires est de 204 milliards de dollars. Le Groupe est l’un des plus puissants groupes de négoce et avec des représentations dans une centaine de pays dans le monde.

Sauf que depuis 2018, le département de la Justice américaine a ouvert une enquête pour corruption et fraude. Parallèlement, le royaume Uni a ouvert une enquête à travers son office de prévention des crimes économiques. Et c’est la justice britannique qui a rendu une décision sur l’affaire.

Glencore qui était enquêté pour des affaires en Amérique du Sud et en Afrique, a reconnu avoir corrompu des entreprises dans le Cadre de contrats miniers notamment du secteur du pétrole. Ce jusqu’à 1,5 milliard de dollars.

En Afrique, ces pratiques se sont déroulées dans les pays comme la République démocratique du Congo, le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Cameroun. Au Cameroun, la multinationale avoue avoir versé près de 10 millions d’euros, soit environ 7 milliards à des responsables de la société nationale des Hydrocarbures, la SNH et à la Société nationale de Raffinage, pour obtenir des faveurs dans la vente du pétrole. En Côte d’Ivoire, la société a versé environs 7,4 millions d’euros.

En Amérique du Sud, les pays comme le Venezuela et le Brésil sont cités.

L’entreprise a fait ces aveux en vue d’échapper à des poursuites judiciaires. Dans le cadre d’une procédure appelée “plaider coupable”.

Aux États-Unis, l’amende que Glencore versera, s’élève à 700 millions pour fraude et corruption, 485 millions pour manipulation de prix et de contrats.

Au Brésil, 40 millions de dollars pour corruption. Après ces aveux, la multinationale dit avoir réformé ses pratiques. Mais au Cameroun, l’affaire agite l’opinion publique. Des acteurs de la société civile et de l’opposition demandent l’ouverture d’une enquête en vue de sanctionner les responsables des deux entreprises publiques impliquées.

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