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Cameroun- Lutte contre la corruption : Vers l’application de l’article 66 de la Constitution ?

Le président de la Commission nationale anti-corruption (Conac) «était face à la presse vendredi annoncé vendredi.

La Conac, s’est joint à la communauté africaine le 11 juillet dernier, dans le cadre de la quatrième édition de la promotion de la lutte contre la corruption sur le continent. Le thème de cette édition était : « Combattre la corruption grâce à des systèmes judiciaires efficaces et performants », a produit un document sur le travail de lutte contre la corruption au Cameroun.

Selon l’opuscule produit par la Conac et intitulé « 2010-2020 : une décennie de lutte contre la corruption au Cameroun, les avancées », il s’opère au sein de la société camerounaise des changements de mentalités. Et pour preuve en 2010, les appels de dénonciation étaient chiffrés à 482 et en 2018 à 23.048, soit une évolution de 4.682%. Entre 2011 et 2017, les fonds recouvrés, en cours de recouvrement ou évités de distraction des caisses de l’Etat grâce aux investigations de la Conac s’élèvent à hauteur de 1.652 milliards 582 millions 958 mille 279 Fcfa.

Cet organe de lutte contre la corruption se » veut plus fort et plus efficace mais elle décrit l’absence d’un siège social convenable et doté d’installations adéquates, la décentralisation de son action afin de rapprocher ses services des populations, une carence en ressources humaines, matérielles et financières, la vulgarisation du programme national d’éducation à l’intégrité, etc.

Obtenue au terme d’un long périple des partis politiques de l’opposition, des bailleurs de fonds et la société civile, la loi du 25 avril 2006 relative à la déclaration des biens et avoirs n’est toujours pas entrée en vigueur. C’est une loi dont la mise en application devrait apporter l’ultime solution aux problèmes liés à la corruption et les détournements de deniers publics.

Plus encore, l’article 66 de la Constitution du 18 janvier 1996 soumet les personnalités de la République, du gouvernement, les parlementaires, les élus régionaux, les élus municipales ainsi que les responsables de l’administration publique à l’obligation de faire une déclaration de leurs biens au début et à la fin de leur mandat ou de leur fonction.

C’est fort de cela que le Cameroun a ratifié le 1 er avril 2020 pour densifier les instruments de lutte contre la corruption, la loi du 18 mai 2004 ainsi que le. code pénal, du 12 juillet 2016. « Nous sommes déjà suffisamment avancés par rapport à cela. Vous savez, le Cameroun est un pays de droit et les choses doivent également aller selon le droit sans aucune forme d’agitation.

Le chef de l’Etat vient de ratifier la convention de l’Union africaine et ceci le 1er avril 2020. Dans cette convention se trouve effectivement le problème concernant l’article 66. C’est très contraignant pour ceux qui seront frappés et il n’est pas impossible que ces mois-ci, ces années qui vont suivre beaucoup de choses se passent. Ce n’est qu’une question de temps. Peut-être à petits pas mais les choses avancent et les résultats se feront sentir dans les jours qui viennent », a précisé Dieudonné Massi Gams, le président de la Commission nationale anti-corruption (Conac) au cours de la conférence de presse.

Source : Le Jour

 

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