Serge Espoir Matomba, Premier secrétaire du PURS (Peuple Uni pour la Rénovation Sociale), monte au créneau contre la récente convention signée entre ELECAM, organe chargé des élections au Cameroun, et les Nations Unies. Pour lui, cette « assistance technique » est une forme de tutelle étrangère déguisée, à laquelle il oppose un refus catégorique.
« Nous constatons que ELECAM, l’organe chargé des élections au Cameroun, a signé une convention avec les Nations Unies pour une « assistance technique » dans le processus électoral, alors que nous sommes à un tournant décisif de notre histoire politique.
Comment comprendre qu’au 21ᵉ siècle, un pays dit « souverain » accepte encore une telle tutelle étrangère ?
Pourquoi les Nations Unies, qui n’ont jamais été la solution à un processus électoral, interviennent-elles ici et maintenant ?
Pourquoi toujours en Afrique, et jamais aux États-Unis, en France, en Russie ?
L’heure est venue de dire NON à l’ingérence !
L’Afrique doit cesser de se laisser dicter ses choix démocratiques par des instances qui n’ont jamais garanti la transparence ailleurs. Notre continent, riche en ressources, riche en talents, riche en esprits éclairés, n’a pas besoin d’un gardien étranger pour organiser son avenir !
Nous voulons libérer l’Afrique et le Cameroun de ces influences extérieures qui freinent notre progression. Nous voulons bâtir un système électoral qui appartient aux Camerounais, qui répond aux intérêts des Camerounais, qui respecte la volonté du peuple camerounais !
Camerounais, debout ! Notre souveraineté est entre nos mains, et personne ne doit nous l’arracher. Il est temps de construire notre propre système, de prendre nos décisions, de tracer notre chemin vers un État véritablement indépendant !
Depuis trop longtemps, notre pays est dirigé par des hommes qui ne servent pas les intérêts du peuple, mais ceux des puissances extérieures. Notre souveraineté est confisquée, notre avenir est dicté, et chaque décision prise en haut lieu sert davantage des intérêts étrangers que ceux des Camerounais.
Ils ne sont pas là pour bâtir un Cameroun fort, indépendant, prospère. Ils sont les héritiers d’un système colonial déguisé, un système qui maintient notre pays sous dépendance, sous tutelle économique et politique, incapable de se lever et de décider par lui-même.
NOTRE PAYS MÉRITE UN GRAND DESTIN !
LA SOUVERAINETÉ N’EST PAS UNE FAVEUR, ELLE EST UN DEVOIR, ET NOUS L’IMPOSERONS.
LE CAMEROUN N’EST PAS UNE COLONIE, C’EST UNE NATION !
NOUS ALLONS LIBÉRER LE CAMEROUN ! «
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