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Cameroun : Serge Espoir Matomba contre la reprise des classes le 1er juin prochain

Dans un communiqué que le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs)  vient de publier, il demande au gouvernement de Yaoundé de ne pas autorisé le retour des classes dans le contexte de pandémie actuel.

C’est un fait, la rentrée scolaire du troisième trimestre est pour le 1er juin 2020 au Cameroun. Une rentrée qui ne concerne que les classes d’examens. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction ce lundi 25 mai 2020, Serge Espoir Matomba fait un état des lieux. « Le gouvernement de la République du Cameroun persiste unilatéralement sur la reprise effective des classes pour ce 1er juin 2020 malgré l’évolution de plus en plus inquiétante et alarmante des chiffres relatifs au nombre d’infectés et de décès lié à la Covid-19 », indique celui-ci.

Les syndicats des enseignants annoncent un boycott de cette rentrée. Dans une adresse au premier ministre,  les syndicats posent les conditions préalables de reprises. Des conditions que mentionne le premier Secrétaire du Purs dans son communiqué. « Au regard de la difficulté du Gouvernement à remplir toutes les conditions organisationnelles, matérielles et sanitaires à cet effet, pour autant que l’on constate qu’il n’annonce aucune mesure d’accompagnement des établissements scolaires notamment la distribution gratuite des masques et des gels hydro alcooliques, etc », écrit ce dernier.

Communauté

« Aux élèves et aux enseignants, le Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (PURS) lui demande de renoncer à la rentrée scolaire du troisième trimestre 2019-2020 prévue ce 1er juin et d’organiser les examens et concours officiels sur la base du taux de couverture actuelle des programmes », mentionne Serge Espoir Matomba.

Au passage, « il invite la Communauté Éducative à se mobiliser pour une meilleure organisation de la prochaine année scolaire en y intégrant la possibilité de la poursuite de la crise sanitaire actuelle. Aucun rendez-vous politique, économique, social ou culturel ne doit constituer pour l’instant une urgence si tous les contours relatifs à la sécurité sanitaire des individus ne sont pas savamment bien encadrés », conclut l’homme politique.

 

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