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Révoqués de l’armée, quel avenir pour les faussaires ?

L’annonce de la radiation des rangs de l’armée de mille recrues pour présentation de faux diplômes suscite moult commentaires dans les chaumières. Deux questions reviennent comme un leitmotiv : que vont-ils devenir et quel impact sur la sécurité nationale ?

Beaucoup réclament pour sanctionner le faux dont ils se seraient rendus coupables. Les experts sont dubitatifs sur les suites judiciaires à donner. D’abord parce que l’armée n’est pas le ministère public. Si suites judiciaires il devrait y avoir, cela relève des prérogatives du procureur de la République. Ensuite s’ils avaient été maintenus, les recrues signent « un acte d’engagement » qui détaille clairement leurs droits et devoirs et les possibles conséquences en cas de manquement.

D’ailleurs dans cet acte d’engagement est mentionnée la radiation en cas de faute grave telle que la «fraude» ou bien encore les « problèmes de santé » et enfin les cas «d’indiscipline». Donc en s’y engageant les candidats savent très bien à quoi s’attendre. Maintenant une fois radiée des forces de défense, ils redeviennent des «civils» et l’armée n’a pas vocation à s’occuper ou à poursuivre des civils. Ces civils ne représentent-ils pas un danger public?

«Ils ne représentent en rien une menace pour la population civile, parce que c’est pas la première fois qu’on renvoie des gens de l’armée, nuance une source proche des milieux sécuritaires. Il y en a eu avant ces derniers sans que la société s’en porte plus mal. Bien plus, être radiés de l’armée ne veut pas dire qu’on a oublié leur existence. Je peux vous assurer que toutes ces personnes radiées sont suivies sur le plan sécuritaire. Oui elles sont suivies et s’il leur venait l’envie de basculer dans des activités illicites, elles seraient tout de suite neutralisées», conclut notre expert.

Pour ajouter du bémol au risque que représentent ces radiés de l’armée sur la sécurité nationale, notre source ajoute qu’ils n’en étaient encore qu’à une phase initiatique et basique de leur formation. Rien ne leur avait déjà été enseigné de nature t-à pouvoir faire de ces personnes des menaces potentielles pour la sécurité de nos concitoyens une fois retournées dans la vie civile.

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