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Réforme du système électorale : les diplomates de l’Union européenne en conclave avec l’opposition

La plate-forme des partis politiques engagés pour la réforme participative et consensuelle du système électorale au Cameroun a été reçue le 29 mars 2022 par les ambassadeurs des pays de l’Union européenne (Ue) au sein de la résidence de la chancellerie allemande.

Tous les sept leaders des partis politiques de la plate-forme élargie au Secrétariat technique ont personnellement pris part de 12h30 à 15h, dans le cadre d’un déjeuner offert par l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne à sa résidence, à une séance de travail, avec tous les ambassadeurs de l’Ue sous la conduite de Philippe Van Damme, ambassadeur, chef de Délégation de l’Ue.

De ce conclave, rien n’a filtré pour l’instant. Bien sûr, on s’en doute qu’il s’agissait d’un plaidoyer mené par Patricia Ndam Njoya et ses pairs aux fins d’une modification consensuelle du système électorale pour la tenue des élections des plus apaisées au Cameroun.

Au moment où le pays sort d’un cycle électoral, le moment est davantage idoine à l’heure où le parlement est en pleine session. Il va sans dire qu’au cours de cette rencontre, les partis politiques de l’opposition auraient sans doute exposé la démarche adoptée pour élaborer le Document de synthèse des différentes pro- positions, venant des partis politiques, des organisations de la société civiles (Osc), des autorités traditionnelles et religieuses, et des citoyens.

Bien entendu que les diplomates de l’Ue ne sont pas des néophytes sur la question, car au sortir de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 tout comme il en allait des élections couplées, législatives et municipales du 9 février 2020, leurs observateurs électoraux de concert avec leurs pairs d’ailleurs et particulièrement de l’Union africaine, avaient émis le vœu dans le contenu de leurs observations de la nécessité de réformer le mécanisme électoral au Cameroun.

Il est aussi probable qu’en présence des députés du groupe parlementaire « Union pour le changement », les diplomates n’ont pas manqué de savoir de quoi il en retourne si on en juge par l’ampleur des débats suscités par la création de ce groupe et surtout de sa posture récemment à l’élection des membres du bureau de l’Assemblée nationale.

Engagement

Par ailleurs, Si les diplomates ont tenu à tenir à l’écart la presse au cours de cette rencontre, peut-être est-ce pour éviter ce que certains d’entre eux avaient déjà vécu à la rencontre mouvementée du 24 novembre 2021 ? Ce jour-là, les leaders de la plateforme devaient présenter officiellement ce Document de synthèse des différentes propositions, quand l’autorité administrative et les forces de l’ordre s’étaient singularisées à la dernière minute en investissant les lieux de la rencontre dans un hôtel à Yaoundé. En se confiant à la presse, Patricia Tomaïno Ndam Njoya avait rassuré l’opinion de son engagement avec ses pairs de la plateforme d’aller jusqu’au bout et de ce que rien ne les arrêtera.

Après avoir transmis le Document à la présidence de la République et dans les institutions politiques du pays comme on l’a appris, voici le tour de la représentation diplomatique.

A la rencontre, on recensait Patricia Tomaïno Ndam Njoya, la présidente nationale de l’Udc et Porte-parole de la Plateforme ; Pierre Nkwemo, le président national de l’Ums ; Maurice Kamto, le président national du Mrc ; Prince Michael Ngwese Eko Ekosso, le pré- sident national de l’Usdp ; Hilaire Dzipan, le président national du Mp ; Joshua Osih, 1er vice-président du Sdf et Cabral Libii du Pcrn.

Le Secrétariat technique de la Plate-forme était représenté par Koupit Adamou de l’Udc, par ailleurs Coordonnateur du Secrétariat technique.

Le Messager

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