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quatre des treize prévenus condamnés

Leur ligne de défense ? Se présenter comme de simples citoyens en colère. A l’issue du procès du groupe d’extrême droite « Les Barjols », le tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement le 17 février et a condamné quatre d’entre eux.

  • Sur les treize prévenus, poursuivis pour avoir fomenté un plan d’attentat contre Emmanuel Macron, neuf ont cependant été relaxés.
  • Jean-Pierre Bouyer, considéré comme le chef du groupe, a été condamné pour association terroriste à quatre ans de prison, dont trois ans de prison.
  • Même peine avec un an de prison en moins pour Mickaël Iber, un autre membre. Les deux militants, ayant respectivement effectué près de trois ans de détention provisoire pour l’un, et cinquante mois pour l’autre, laissent donc l’audience libre.
  • David Gasparrini a également été condamné pour ces motifs à une peine de trois ans de prison avec sursis.
  • Il s’agira finalement de six mois de prison avec sursis pour Jonathan Drexler, condamné pour détention et transfert d’armes.

Cet épilogue judiciaire tranche avec les réquisitions plus sévères qui avaient été prises par le procureur de la République le 2 février. L’avocat général a alors réclamé la condamnation de tous les militants, sauf un.

Les autres dessins des Barjols

Les juges ont finalement admis la culpabilité de quatre des prévenus, s’agissant du plan d’assassinat du chef de l’Etat en 2018, lors de sa visite à Charleville-Mézières, en pleine tournée de commémoration de la Grande Guerre, mais ils n’ont pas ne rien retenir des autres dessins des Barjol. Le groupuscule prévoyait également de s’en prendre aux migrants et aux élus, d’attaquer une mosquée, voire d’envisager un putsch.

Pour les neuf autres, si le Président a reconnu l’existence d’actes préparatoires, tels que « armes »de la « phrases » violent ou « possession de certains médias numériques »il faut, selon lui, « entre l’acte préparatoire et le plan d’action violente un lien de causalité absolument certain. » « Nous avons considéré que cette certitude n’était pas possible pour vous »a-t-il ajouté, selon l’AFP, à l’attention de Denis Collinet notamment.

Le fondateur du groupe Barjols sur Facebook en 2017 était le seul à la barre à assumer ses idées d’extrême droite, invoquant « immigration de masse »ainsi que « décadence » de France. Celui-ci a été libéré.

Grb2

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