Dans une interview faite à Investir Au Pays, le producteur Pit Baccardi s’est livré à cœur ouvert. Il raconte les péripéties et quelques anecdotes qu’il a eu avec ses artistes. Voici un morceau choisi de ses propos…
« Moi, je n’ai pas de déception, juste des leçons. Quand je bosse avec X-Maleya et qu’ils partent, j’apprends. Ils considéraient que le revenu que je les versais ne convenait pas à ce qu’ils étaient censés avoir. Vu qu’il y a ce qu’un artiste gagne, et ce qu’il pense devoir gagner. Dans le contrat 70/30 où le producteur a la grosse part, très souvent au moment des partages, l’artiste estime que tu n’as pas le droit de récupérer ton argent« …
« La majeure partie de mes artistes ne savent pas, mais je faisais beaucoup de compromis. Si dans une prestation, le cachet, c’est 500 000, je vois que l’artiste en a vraiment besoin, je lui laisse les 100%. J’étais obligé de créer une entreprise pour gérer des événements, concert etc pour avoir des revenus. C’est très compliqué pour un producteur indépendant de gérer un artiste qui ne génère pas de revenus par les streams« …
« Chaque territoire a une législation selon le territoire. On fait les contrats selon les réalités de l’environnement. Nos contrats ici ne sont forcément pas acceptés ailleurs. Sur le stream, on n’est pas sûr d’on se rattrape avec le live et le Brand. La majorité n’est pas contente, mais on est obligé de gérer, même ci, on joue le rôle du méchant« …
« Moi-même, j’ai été artiste et j’ai fait pareil, donc je comprends parfaitement, car ce genre de problématique, c’est l’histoire de la musique. Malheureusement, il y a les malhonnêtes aussi dans le domaine comme dans d’autres domaines aussi. Par contre, personne ne vient au départ pour faire du mal à l’autre« …
La suite de l’interview sur la page « Investir au Pays » :