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nouveau rassemblement à Tbilissi, la police utilise des gaz lacrymogènes

Pour une deuxième journée consécutive, des milliers de personnes se sont rassemblées mercredi dans la capitale géorgienne pour protester contre un projet de loi sur les « agents étrangers » considéré par ses détracteurs comme le signal d’un virage autoritaire, et d’un rapprochement avec Moscou.

Ils veulent défendre l’avenir européen de la Géorgie. Des dizaines de milliers de personnes ont de nouveau manifesté mercredi 8 mars dans la capitale, Tbilissi, contre un projet de loi controversé visant les médias et les ONG. La veille, des heurts avaient éclaté entre opposants et forces de l’ordre.

Les forces de sécurité ont utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour tenter de disperser la foule.

Dans le centre-ville, des drapeaux de la Géorgie et de l’Union européenne ont été agités par les manifestants, rassemblés devant le Parlement national, selon un journaliste de l’AFP.

« Non à la loi russe ! scandait la foule rassemblée à l’appel de plusieurs ONG et groupes d’opposition – une référence au projet de loi adopté mardi en première lecture par les députés géorgiens.

Ce texte prévoit que les organisations recevant plus de 20% de leur financement de l’étranger sont obligées de s’enregistrer en tant qu’ »agents étrangers », sous peine d’amendes.

>> A lire sur France 24.com : Comment Moscou utilise le statut d’ »agents étrangers » pour harceler les opposants

Selon ses détracteurs, ce projet s’inspire d’une loi votée en Russie en 2012 et dont le Kremlin se sert depuis pour réprimer les médias et les voix critiques.

« Cette loi est absolument inconstitutionnelle et va à l’encontre de la volonté du peuple géorgien de devenir membre de l’UE », fustige Badri Okoujava, un historien de 26 ans.

L’ombre de Moscou

La Géorgie, petit pays du Caucase, ambitionne d’adhérer à l’Union européenne (UE). Elle a déposé sa candidature auprès de l’Ukraine et de la Moldavie quelques jours après l’invasion russe du territoire ukrainien le 24 février 2022. En juin, l’UE avait demandé à la Géorgie de procéder à plusieurs réformes avant d’obtenir le statut de candidate. .

Plusieurs mesures gouvernementales ont récemment jeté une ombre sur ces aspirations et soulevé des doutes sur ses liens avec le Kremlin. Le Premier ministre géorgien Irakli Garibachvili a déclaré que sa politique envers Moscou était « équilibrée » et visait à assurer « la paix et la stabilité ».

Ces dernières années, les autorités de cette ancienne république soviétique ont été confrontées à des critiques internationales croissantes concernant un prétendu recul de la démocratie qui a endommagé les liens de Tbilissi avec Bruxelles.

Le principal parti d’opposition en Géorgie a de nouveau appelé à manifester mercredi à Tbilissi. « A partir de 15 heures, les Géorgiens vont se retrouver avenue Rustaveli et cela va continuer tous les jours (…)…

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