Le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), le professeur Maurice Kamto, a déposé plainte auprès du Conseil national de la communication (CNC) contre neuf journaux, les accusant d’avoir publié des informations inexactes, non vérifiées et diffamatoires.
Il accuse ces médias d’avoir fabriqué des informations liant le MRC aux attaques perpétrées les 28 février et 3 mars 2025 contre des responsables gouvernementaux en Belgique par le groupe radical Brigade Anti-Sardinards (BAS).
Dans une déclaration accompagnant sa plainte, Maurice Kamto a également dénoncé ce qu’il a qualifié de « faute professionnelle » de la part de ces journaux.
Ces journaux incluent Info Matin, L’Expression, Génération Libre, Le Quotidien, Réalité Plus, The Reporter, Newswatch, Le Soir et Le Pélican.
Maurice Kamto affirme n’avoir aucun lien avec la BAS
Le leader du MRC a expressément réfuté les allégations le liant à la BA, une organisation non gouvernementale radicale basée à l’étranger.
« Je n’ai aucun lien avec la BAS », a déclaré Kamto, soulignant que certains médias avaient déformé les faits afin d’induire le public en erreur et de nuire à son image.
Sa plainte auprès du CNC demande en outre un examen des violations présumées et exhorte l’organisme de régulation à prendre les mesures appropriées contre les publications.
À ce jour, les journaux accusés n’ont toujours pas répondu publiquement aux allégations.
Cette évolution aggrave les tensions actuelles entre le leader de l’opposition et une partie de la presse camerounaise, suscitant un nouveau débat sur l’éthique des médias et la couverture politique dans le pays.