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Mathématik de Petit Pays : « l’artiste doit rester concentré pour donner un sens dans ce qu’il fait »

Artiste musicien sorti des écuries de son maître Petit Pays, l’homme est sur le marché discographique camerounais depuis plus d’une quinzaine d’années avec les succès qu’on lui connait. De passage à Ebolowa dans le cadre de ses affaires personnelles, l’auteur de « dose adulte » accepte de nous dévoiler son secret et annonce la sortie dans les prochains mois d’un nouvel opus tant réclamé par ses fans.

Qu’est devenu Mathématik de Petit Pays ?

Mathématik de Petit Pays a toujours été et reste un artiste musicien qui continue à travailler avec Raba Babi. Après le show, on ajoute aujourd’hui le business afin de joindre l’utile à l’agréable. Présentement, je me suis également lancé dans le secteur de transport. Mes camions font la ligne du Cameroun et de la sous-région Afrique centrale. Aujourd’hui, j’allie la musique et les affaires.

Est-ce que la musique rime bien avec les affaires ?

C’est pour cette raison que nous parlons du show-biz. C’est chez nous qu’on n’a pas compris que l’artiste au-delà de la musique, doit faire autre chose qui doit lui procurer des revenus. Le show c’est pour chanter et le business pour fructifier ces revenus. Aux états unis, les artistes musiciens sont des grands hommes d’affaire bien connus.

Maintenant que le show-biz vous gagne à quand le retour sur scène ?

D’ici la fin de cette année, j’ai un album en préparation avec le grand maître Raba Rabi comme nous le faisions d’habitude. Il faut noter que depuis la sortie de mon 1 er album en 2007, j’ai enchaîné plusieurs autres albums. Après mes 10 années de carrière, je me suis dit qu’il ne faut plus voir des choses sous un prisme seulement musical d’où l’ouverture d’autres pistes dans les affaires.

Est-ce que l’artiste camerounais peut- il vivre de son art aujourd’hui ?

Je pense qu’il y’a beaucoup de choses à refaire, raison pour laquelle on se bat pour que les droits d’auteur soient respectés et que l’artiste puisse vivre de son art, ce qui n’est que normal. Il y’a deux mois, j’ai reçu 65.000 Fcfa des droits d’auteur à une époque, j’avais 1.3 millions de Fcfa. Ce qui nous amène à nous poser des questions, qu’est ce qui se passe réellement.

Comment voyez-vous la musique camerounaise actuellement ?

Dans l’ensemble, le secteur de la musique urbaine est en plein essor, les jeunes se battent pour proposer quelque chose de bien. Il faut les encourager dans ce qu’ils veulent bien faire. Les autres rythmes gardent leur niveau malgré que les jeunes ne cherchent pas à y aller, ils font d’autres genres venant d’ailleurs certainement pour prétendre être à la page.

Mais moi, je suis resté pareil et mes chansons n’ont pas changé. Vous savez que la mondialisation fait apparaitre beaucoup d’influences musicales, mais l’artiste doit rester concentré pour donner un sens dans ce qu’il fait. Il est dont question de rester original dans nos rythmes.

Le Messager

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