Dans une récente controverse, l’Ultimate Fighting Championship (UFC) a été accusée d’effacer l’histoire de Francis Ngannou, ancien champion des poids lourds, et de négliger les premiers combattants camerounais de l’organisation. Ngannou a réagi en soulignant que l’UFC avait omis de mentionner Rameau Sokoudjou, un vétéran de trois combats à l’UFC, qui est né au Cameroun.
L’UFC avait déclaré que son premier combattant camerounais avait participé à l’UFC Vegas 78. Cependant, Ngannou a rapidement réfuté cette affirmation en rappelant que Sokoudjou avait été le premier Camerounais à combattre dans l’UFC. Dans un message sur les réseaux sociaux, Ngannou a écrit : « Thierry Sokoudjou a été le premier Camerounais de l’UFC. J’étais le deuxième. Ne les laissez pas mentir et effacer l’histoire ».
Cette controverse s’inscrit dans un contexte plus large où l’UFC est accusée de réécrire son histoire et d’ignorer les réalisations des combattants d’avant l’ère de Zuffa et de Dana White. Plusieurs pionniers et figures de la première heure ont déjà exprimé leur mécontentement à cet égard et certains d’entre eux ont même intenté des poursuites judiciaires contre l’organisation.
Lors du combat entre AJ Dobson et Tafon Nchukwi à l’UFC Vegas 78, l’UFC a été critiquée pour avoir apparemment ignoré le passé en déclarant que Nchukwi était le seul combattant camerounais dans l’histoire de la promotion. Les fans ont immédiatement réagi en soulignant que Ngannou, lui aussi camerounais, avait été exclu de cette affirmation.
Ngannou, qui entretient actuellement des tensions avec l’UFC depuis son départ pour se battre contre Tyson Fury, a montré une grande humilité en ne revendiquant pas le titre de premier combattant camerounais de l’UFC. Cependant, il a tenu à rappeler que Sokoudjou avait été le véritable précurseur camerounais dans l’organisation.
Il reste à se demander si cette omission était intentionnelle ou simplement une erreur de l’UFC. Quoi qu’il en soit, cette controverse souligne l’importance de préserver l’histoire des combattants et de reconnaître leurs contributions, qu’ils soient des pionniers ou des champions actuels.